Les Avocats du Diable

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Une association Vauverdoise…
à mieux connaître

(Deuxième partie)

Comme nous vous l’avions annoncé, nous vous présentons le deuxième volet de notre reportage consacré aux buts et  activités de l’association  Les Avocats du Diable.

C’est toujours Peggy Delrue Liby, chargée de mission de l’association, qui nous présente le Prix Hemingway.

Peggy, voulez vous nous présenter le Prix Hemingway, de ses origines à nos jours ?

PDL – Le Prix Hemingway est un prix littéraire qui est né de l’association des Editions du Diable Vauvert, Simon Casas Production et Les Avocats du Diable.

Simon Casas

Première condition pour y participer : proposer  des nouvelles ayant trait à l’univers tauromachique ou  à la culture taurine en général.
Deuxièmement, les compétiteurs
doivent avoir publié au moins une fois, dans quel que soit le média. Ce prix est remis tous les ans à l’occasion de la Féria de Pentecôte, dans les arènes de Nîmes.
Les manuscrits des finalistes font l’objet de l’édition d’un recueil qui parait lors de la Féria des Vendanges.

Le prix 2013 s’est encore un peu plus internationalisé puisque nous avons retenu 181 manuscrits dont plus de la moitié en langue Espagnole.  Nous avons une très forte participation Espagnole, et à ce propos, nous remercions Simon Casas qui se fait le relais avec tout ce qui est presse tauromachique. Nous avons reçu également des nouvelles du Chili, de Cuba, d’Uruguay, du Mexique, de Belgique, d’Italie et même  des Etats Unis. Toutefois nous avons une forte proportion de nos auteurs français fidèles que nous retrouvons chaque année. Ce prix va fêter ses 10 ans l’année prochaine. Le jury, composé de Pierre Leroy, Claude Sérillon, Marianne Lamour, Michel Cardoze, Marion Mazauric,   Eddie Pons, Simon Casas, Carole Chrétiennot, Michèle Gauthier et le lauréat de l’année précédente soit Jean-Paul Didierlaurent, est toujours sous la présidence de Laure Adler.

Marion Mazauric

Le prix Hemingway fait maintenant partie intégrante de la programmation de la Féria.
Il est remis pour la Féria de Pentecôte, le vendredi soir, sur le sable des arènes après la corrida. Le jeudi soir, des lectures des nouvelles finalistes, sont lues dans les chiqueros (boxes où l’on enferme les taureaux avant leur entrée en piste). Là, flottent encore les odeurs animales de ces bêtes qui ont occupé les lieux  quelques heures avant. 
Nous invitons le public à faire le parcours du taureau, ce qui le plonge dans une atmosphère assez particulière, pour ne pas dire dérangeante.

Ci-dessus, les trois derniers lauréats : Jean Paul Didierlaurent, Robert Louison, Antoine Martin

Nos lecteurs vont aussi dans les gradins à la rencontre de personnes qui ne s’intéressent pas forcément au livre. Nous essayons de capter leur attention en lisant des nouvelles qui constituent le recueil des finalistes. Nous faisons çela le samedi et le dimanche matin.

Que devient le prix Hemingway après ces festivités ?

PDL – Le premier grand rendez vous, c’est la lecture de la nouvelle lauréate avec la présentation de l’auteur. Cette belle manifestation a lieu le lundi, dans les jardins de l’Imperator. Nous accueillons tout le monde autour d’un somptueux buffet pour un beau moment de  convivialité.
Ensuite, vient la programmation de l’année. Nous nous rendons un peu de partout  avec le prix Hemingway. Nous organisons des dîners-lectures ou des soirées dans les lieux dont nous avions déjà parlé. Nous nous rendons dans les fêtes taurines. Cette année, le prix Hemingway sera présent au salon du Livre à Paris et présenté aux Parisiens qui le connaissent déjà bien ; S’en suivra une conférence de presse dont le lieu n’est pas encore bien défini.

Croyez-vous qu’en ces temps où règne la morosité, d’aller apporter la lecture à des gens qui ont autre chose à penser soit quelque chose de judicieux ? 

Peggy Delrue Liby

PDL – Oui. Tout d’abord, cela dépend de la façon dont vous donnez cette lecture. Si vous l’offrez avec générosité, avec une qualité de lecture, vous serez bien reçu. Les jeunes, par exemple, si vous leur amenez quelque chose qu’ils n’auraient pas forcément envie de lire, vous les dévierez de la lecture. Si vous arrivez à communiquer avec sincérité sur leur terrain, ils viendront sur le vôtre qui leur donnera envie d’y aller. Notre but n’est pas de vendre le livre mais d’emmener les gens à aller vers le livre, vers  le libraire ou la médiathèque.

 

 

Les Avocats du Diable
La Laune – 30600 Vauvert

residence@audiable.com

Tél : 04 66 73 16 56
Direct : Peggy Delrue Liby 06 01 70 03 67

Edmond Lanfranchi

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A propos de l'auteur :

Guy Roca