Course camarguaise et féria s’enrichissent l’une l’autre

[smartad id='3' align='center']

Mignon, Garlan et Ratis : un trio de choc !
Allouani : le retour en force !

Programmée durant cette féria 2013, cette course a connu un beau succès tant en affluence qu’en qualité. En piste ils seront onze ; Allouani, Auzolle, Villard, Rey, Gros, Gleize, Bruschet à droite, Poujol, Laffare, Favier et Martin à gauche ( plus cinq tourneurs).
Se feront remarquer parmi les blancs : Allouani qui démarre fort, Auzolle, Poujol, Favier et Martin.
Pour les taureaux, nous eûmes un premier, Gavot, digne de cette place et surtout une seconde partie avec Garlan, Mignon et Ratis de rêve.Le palmarès de cette journée est le suivant :

Meilleur taureau cocardier (trophée Rami) à Garlan
Meilleur barricadier : Ratis
Meilleur animateur : Sabri Allouani
Meilleur raset : Jérôme  Martin
Coup de cœur : Maxime Favier.

 
 

On commença donc par :

Gavot (Pantaï)
Un premier dont le placement est à lui seul dissuasif. Quand on arrive à le consentir, sa corne à l’arrivée est une arme redoutable. Cela va donc calmer les ardeurs des blancs et lui va se garder un peu plus. Villard se fait surprendre et enfermer, arrivant en catastrophe à la planche. Pas étonnant donc qu’il conserve ses ficelles avec un sixième Carmen.

En second sortait :

Alésien (Briaux)
Le poids des ans se fait ressentir (15 ans), et s’il conserve un bon placement, les répliques manquent de puissance et surtout de suivi, sauf une belle poursuite sur Poujol où il vient conclure. Vite la retraite, ou du moins des courses moins éprouvantes dans des pistes plus modestes. Rentre ses ficelles.

Avant la pause :

Dubonnet (Ricard)
Un peu lourd, il compense bien par des déplacements. Son tempérament de barricadier, il n’en fera pas trop usage aujourd’hui car une blessure au sabot le fera réintégrer à la Quatrième.

La seconde partie reprenait avec le biou d’or en titre :

Garlan (Les Beaumelles)
Garlan reste Garlan, intraitable arrêté, vulnérable sur les déplacements où il ne sait pas ignorer les pièges des hommes. Fidèle à sa réputation avec ses anticipations, il sera le cocardier rude de la course (avec Mignon).Cinq fois les honneurs en course plus au retour avec ses ficelles intactes.

Dur, dur avec

Mignon (Cuillé)
Il va fournir une prestation exemplaire en tous points. D’abord irréprochable dans l’occupation de la piste, dangereux par ses anticipations fulgurantes et admirable par sa bravoure et sa combativité. Ce fut certainement le cocardier le plus complet de la course, sa première ficelle rentre à 1 500 € et en musique (déjà entendue dix fois).

La cerise sur le gâteau :

Ratis (Raynaud)
Il fera un sans faute pour ce qui est de sa tenue, s’avérera dangereux à la barrière, sera brillant et sérieux, mais…il manquait un peu de punch et est surtout trop franc. Il faut, avec l’expérience, qu’il prenne un peu de vice.
Treize superbes minutes qui lui valent sept fois les honneurs et le prix du barricadier.

 

Emile Grande

 
 
 
 

 
 

[smartad id='7' align='center']

A propos de l'auteur :

Guy Roca