Une course décevante

Sommières
Samedi 29 juin

Un superbe plateau, une seule course aux As, trois autres à l’avenir, tout était réuni pour faire le plein. Et le plein était au rendez-vous, mais un plein reparti déçu.

Les deux ou trois cocardiers qui auraient pu faire monter le niveau, étaient soit en dessous de leur niveau soit insuffisamment travaillé. Les dix acteurs (+ 5 tourneurs) : Allouani, Bruschet, Villard, Sanchis et Ayme à droite, Martin, Errik, Poujol et Laffare à gauche, n’ont pas eu un gros rendement, la cocarde d’Or du lendemain était certainement déjà dans les têtes. A noter que seules trois ficelles seront levées, et toutes par S. Allouani.

Festéjaïre (Les Beaumelles)
Il n’a aucune tenue de piste, vient ou ne vient pas, lâche le raset pour effectuer une embardée, bref ce fut brouillon et peu consistant. Il garde un gland.

Benvengu (Nicollin)
De la vaillance à revendre, toujours près des planches sans se placer, il va fournir dix belles minutes, Allouani lui levant ses deux ficelles.

Baroudeur (Martini)
La tenue sera sa grande qualité, mais il aura tendance à en abuser car de nombreux cites seront ignorés. Quand il réagit, c’est puissant, cornes baissées et jusqu’à la planche. Il aurait fallu beaucoup plus de travail et d’intensité pour le pousser à sortir le grand jeu, ou à sombrer dans le refus ? Il ne cède qu’un gland.

Horatio (Cuillé)
Comme d’habitude, il se place et attend. Bruschet, comme d’habitude, lui permettra de belles anticipations, mais les deux étaient aujourd’hui en deçà de leur valeur !!!

Ce fut donc tout de même d’un bon niveau, mais Horatio nous a habitués à bien mieux.
Il rentre ses deux ficelles avec un Carmen contesté (à tord) par une partie du public.

Ulmet (JC Blanc)
En voilà un compliqué ! Toujours en déplacement, il est extrêmement dangereux à l’arrivée où la corne est toujours menaçante. Il sera donc pas assez travaillé et surtout rarement à son avantage. Dommage car il avait des possibilités pour rehausser cette course.
Aux ficelles, il s’arrête et sera totalement délaissé.

Apollon (Bon)
Un barricadier avec chaque fois un saut après l’homme. Il restera donc beaucoup de temps en contre piste, ce qui hachera sa course et fera brouillon. Avec cette dépense d’énergie, il accusera rapidement le coup et sa fin de course sera laborieuse. Il rentre une ficelle.

Méthode (Blatière-Bessac)
Le barricadier des Iscles a encore fait parler la poudre. Même s’il n’avait pas le tonus de sa précédente sortie au Grau du Roi, ce fut tout de même d’un très bon niveau. Ne lâchant jamais la planche, il enchaînera les finitions, puissantes et dangereuses car ce sont les cornes qu’il envoie. Sur l’une de ses actions, il se blesse et réintégrera à la huitième.

   Emile Grande