Un muscat bien fade !!!

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Lunel
Jeudi 18 juillet

Première journée du trophée du muscat, et ce fut de la piquette…
Non pas que les taureaux aient démérité, c’est surtout les raseteurs qui n’ont rien fait pour améliorer la célèbre boisson de Lunel.

Si on sort Allouani, Aliaga, un peu Martin, Villard et Errik, les autres : Jourdan, Poujol, Bruschet, Chekade, Auzolle ont carrément bâclé la course.

A vite oublier, en espérant que ce soit la plus mauvaise de la saison, pire ce sera difficile…
Les quelques spectateurs présents ont du regretter de n’être pas restés à la maison pour regarder le tour.

A la remise des prix, ce sera très justement Aliaga qui sera premier (Allouani pouvait y prétendre) par contre la seconde place d’H. Poujol restera un mystère !

Django (Saumade)
Quatre grosses minutes pour ses rubans avec un bon coup de tête, puis arrêt « buffet », les hommes imposent de nombreux temps morts, il cède sa seconde  ficelle à l’ultime minute.

Boléro (Lafon)
Compliqué car il bouge beaucoup, baisse et joue des cornes au contact, mais tout de même aux ficelles ne méritait pas qu’on l’abandonne ainsi. Quelques anticipations et notamment sur Martin, il rentre se ficelles.

Ivanhoé (Blatière-Bessac)
Ce sera celui qui va souffrir le plus de l’inactivité des hommes. Un peu « travaillé » aux rubans et encore faut voir comment ! Puis aux ficelles les blancs deviendront totalement transparents, ils n’ont pas déserté la piste se mettant à l’ombre les mains sur les hanches mais fui le combat.

Sparagus (Janin)
Il est rapide, anticipateur et effectuera quelques belles poursuites. Mais comme les autres il sera délaissé jusqu’à ce qu’une ficelle soit morte, et là il va subir un assaut qui ressemblera plus à une exécution qu’à une course camarguaise. Cinq dernière minutes très difficiles pour lui, complètement asphyxié  il gardera tout de même ses deux ficelles.

Méphisto (Saumade)
Neuf agréables minutes, extrême vaillance, le taureau pour école taurine !!! Franc sans accélération, facile, bref le taureau qu’il fallait aux hommes d’aujourd’hui…

Platon (Nicollin)
Une montagne de vaillance avec de belles poursuites, prestation très agréable, complète et aurait pu prétendre au prix d’Amour décerné à Sparagus. Il conserve une ficelle.

   Emile Grande

 

 
 
 
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A propos de l'auteur :

Guy Roca