La Palme et la royale de Cuillé plombées par la chaleur

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Beaucaire
Jeudi 25 juillet

Cette journée de la Palme, avant la finale lundi, aura été marquée par une chaleur qui a pesé sur les débats. Taureaux, raseteurs et public ne pouvaient être insensibles aux 36° qui écrasaient la piste Beaucairoise.

Aussi, se fut amorphe, d’abord pour les cocardiers qui se sont tous révélés « mous », les hommes en blanc qui ne se sont pas trop « battus » (sauf peut-être Chekade), et même le public peu réactif.

De cette royale Cuillé, tous les taureaux ont été en deçà de leur prestation habituelle, pour les hommes Auzolle toujours aussi peu respectueux du taureau et du public, Allouani toujours correct mais un peu en dessous, Chekade le seul à avoir mis le turbo, Martin de temps en temps comme Aliaga et Villard ou encore Gros et Sanchis, restent Errik et Ayme.

Au classement, Auzolle reste devant avec 41 pts, suivi de Chekade 31 et Allouani 26.

Indien
Imperturbable, insensible à toute provocation, il promènera pour se donner de l’air.

Loubard
Beaucoup plus agressif, il ne refusera rien sans jamais trop s’approcher des planches sauf sur Chekade après qui il se soulève. Il accepte les séries, et aurait même pu faire mieux si les hommes… Rentre ses ficelles (800€).

Molières
Lui aussi réplique systématiquement, dangereux et brillant à la barrière, il se montrera vaillant et entreprenant. Cette volonté ne lui permettra pas de tenir la distance et il s’incline à la onzième.

Mignon
Bien qu’en dessous de sa véritable valeur, sa tenue et ses anticipations le rendent difficile. Mais il se montrera physiquement un peu juste, la chaleur certainement.
Bien mais… Il rentre ses ficelles.

Horacio
Lui aussi accuse le coup à cause de la chaleur, mais le doute déjà ressenti lors de sa sortie à Sommières, se confirme. Il se tient beaucoup, trop si bien qu’il se lâche peu. Par contre quand il réagit, avec son anticipation il créait la difficulté, notamment sur Sanchis, Aliaga ou Gros.
IL cède une ficelle à Allouani et rentre la seconde.

Guépard
Le biou d’Or 2010, n’a plus le lustre d’antan, mais de bon restes encore, anticipation et une superbe action sur Villard. Il rentre une ficelle.

Mégot
Ce tau en supplément ne s’imposait pas, et même n’avait pas sa place aujourd’hui. Un « mégot » éteint (pardonnez le jeu de mots un peu simpliste).

   Emile Grande

 
 
 
   

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A propos de l'auteur :

Guy Roca