Theresa et les filles font le spectacle

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Vauvert
Mardi 13 août

Ce mardi de la fête, c’était au tour des filles d’animer les arènes où un public nombreux était venu.
Public qui a dû se retirer satisfait, car si nous n’avons pas découvert le Graal, ce fût bien mieux qu’on ne voit à ce types de courses. Il est vrai que la course ne comptait pas pour le trophée des vaches et que donc des raseteurs d’un meilleur niveau avaient été  invités, comme par exemple J. Lafare qui tira la course, avec lui Dumont et Sanchez ont apporté un plus, alors que Perez, Benoit, Maloche et Santelli ont fait ce qu’ils pouvaient.

Toutes les vaches dans des styles différents ont marqué cette course, mais Theresa de Blatière fut la plus percutante.

Farandole (Raynaud)
Elle alternera des passages au centre où elle se réfugie pour être tranquille, avec des passages où près des planches elle accepte les séries avec la corne au fil des planches en finition. Elle cède sa première ficelle à la dernière minute.

Tara (Les Beaumelles)
Elle prend immédiatement position cul à la planche et attend. Bien entendu les hommes ne se précipitent pas. Il faudra attendre la dernière minute, où un plein était à faire, pour voir les blancs s’agiter, lui permettant de se mettre en valeur par des séries et quelques finitions. Elle rentre tout, seule la cocarde fut coupée.

Providence (Cuillé)
Une vache idéale pour les écoles taurine, vaillante, franche, sans coup de tête et ne finissant pas. Aussi, elle va essuyer avalanche de cites mais elle ne cèdera sa première ficelle qu’à l’ultime seconde.

Theresa (Blatière-Bessac)
Avec une excellente occupation de la piste, elle rend les départs difficiles. Et ce d’autant plus qu’elle affiche une pêche d’enfer, des accélérations fulgurantes et quand aux finitions, elles seront aussi puissantes que dangereuses comme celle sur Lafare où la planche explose.
Elle conserve ses ficelles au terme d’une excellente prestation.

Sheila (Cuillé)
Elle ne se fixera pas, fera 6 minutes intenses et brillantes, puis fatiguée, elle restera vaillante mais avec moins de punch. Elle garde ses ficelles.

Palunière (Raynaud)
Sa vaillance est exemplaire, mais elle baisse exagérément la tête au contact rendant ainsi la tâche très difficile aux hommes. Elle rentrera donc ses deux glands.

Marquise (Les Beaumelles)
Ce n’est pas la sœur de Garlan pour rien, placée idéalement elle attend. Dès que le cite est acceptable, la réaction est d’une puissance telle que les hommes auront du mal à toucher la tête. Excellente prestation où elle ne concède que la coupe de sa cocarde.

Helena (Blatière-Bessac)
Elle aura une excellente occupation du terrain, mais les hommes fatigués ne la travailleront pas à son avantage et c’est dommage car on aurait pu voir beaucoup mieux. Rapide, elle passe la corne à plusieurs reprises et ne cède son second gland qu’à l’ultime minute.

   Emile Grande

 
 
 
 
 
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A propos de l'auteur :

Guy Roca