Immense ovation pour Garlan et Icare

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Le Grau du Roi
Jeudi 15 août

Le 15 aout au Grau du Roi est toujours un évènement taurin important quand ce n’est pas l’ÉVÈNEMENT de la saison !!!

Cette année, l’affiche n’était pas la meilleure qu’il soit possible, en tout cas sur le papier. Mais, Daniel Siméon, en plus des choix qu’il fait (taureaux et raseteurs), possède cette capacité à construire un événement, certes à partir ou plutôt autour de la course, en y ajoutant un pré-spectacle qui à lui seul vaut le déplacement. Et le public ne s’y est pas trompé, puisque les arènes étaient pleines comme un œuf…

Une heure de folklore très bien orchestré, dosé en alternant chevaux, taureaux et danses. Un vrai spectacle à lui tout seul.

Au moment de la capelado, se présentent : Ouffe, Martin, Lafare, Errik, Allouani, Auzolle, Bruschet, Chekade et Ayme plus cinq tourneurs.
Dans l’ensemble le travail sera correct, parfois même de qualité. Sur Ulmet, il sera insuffisant.

Le trio Ouffe, Martin et Allouani a tiré la course. On peut y ajouter par intermittence : Bruschet. Et pourtant c’est ce dernier que le trophée taurin, en la personne de sa présidente récompensera ! À n’y rien comprendre, à moins que ce ne soit la dite présidente qui manque d’expérience !!! Certes, Romain a fait une excellente première partie, mais, fût beaucoup moins actif en seconde  partie devant les grosses pointures.

En tout cas, bravo à D. Siméon pour cette superbe journée, pas facile à organiser quand d’une année sur l’autre on met la barre toujours plus haut !

Valsière (Chaballier)
Sur ses sept minutes de présence, cinq seront superbes avec des engagements puissants. Les deux dernières seront plus modestes, mais quelle belle entrée en matière !

Vison (Cuillé)
Extrêmement mobile, lourd, il effectuera une prestation brouillonne et sans grand intérêt. Il rentre ses ficelles.

Baroudeur (Martini)
Comme à son habitude, il se place très rapidement et attend les attaques. Anticipateur et puissant, il fait hésiter les hommes. Martin à gauche le cite arrêté (bravo) alors qu’Allouani fait la reprise. Pareil pour Ouffe et Auzolle. Mais si ces tandems font le boulot, c’est Bruschet qui s’octroie les ficelles. Mais lui, Baroudeur, brille et ce durant 13 minutes.

Brutus (Lautier)
Un classique qu’Allouani tirera très bien pour lui faire faire des actions aux planches. Sa fin de course sera un peu moins relevée et il rentre ses ficelles.

Garlan (Les Beaumelles)
Ce qui force l’admiration chez ce cocardier, c’est son intelligence, cette façon qu’il a de compenser l’usure des ans par l’expérience et notamment, par une occupation de la piste exemplaire. Il oblige les hommes à venir dans son terrain, il ajoute même une certaine sélection pour forcer les blancs à rentrer encore plus et alors il met ce qu’il a encore d’énergie dans ses anticipations et ses poursuites. Martin et Allouani seront d’excellents partenaires. Une prestation où rien n’est à jeter, de la belle œuvre. Il y avait le cocardier et le barricadier, a aujourd’hui, il faudrait y ajouter l’intelligence !
A 1200 €, il rentre sa première ficelle et sera raccompagné au toril par une arène unanimement debout pour une ovation aussi exceptionnelle que méritée.

Ulmet (JC  Blanc)
Encore un classique qui se tient parfaitement, place des accélérations qui font mouche, mais les hommes ne vont pas être à la hauteur. Un manque de travail qui a nuit à sa prestation, il ne cède sa première ficelle qu’à la fin.

Icare (Paulin)
Après Garlan, ce sera la seconde embellie de cette course. Certes, le style est différant, mais le spectacle aussi beau. Beau et puissant, ce cocardier possède une bravoure exceptionnelle, car pour taper aussi fort, sans arrêt et durant 15 minutes, il faut avoir un cœur et un moral hors normes. ce fut phénoménal, renversant pourrait dire Allouani lui qui a eu le bon réflexe de se jeter derrière le « burladero » sur une action où Icare est venu essayer de le décrocher très loin en contre-piste. Les ficelles resteront sur les cornes et l’ovation valait celle de Garlan !

Mimosas (Layalle)
En septième position, et après les prestations de Garlan et d’Icare, il a fait « triste mine » d’autant plus qu’il n’a pas renouvelé ses exploits de la précédente sortie. Il manquait de nerf, mais Allouani, encore lui, saura l’aider, le tirer et lui permettre de sauver sa course avec quelques belles finitions.

   Emile Grande

 

 
 
 
 
 

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A propos de l'auteur :

Guy Roca