Superbe première journée du trophée de la Mer…

[smartad id='3' align='center']

Le Grau du Roi
Dimanche 8 septembre

Lentement mais sûrement, les arènes vont se remplir ou presque.
On débute à l’heure, ça fait parti du respect du public, une belle équipe de raseteurs : 4 à gauche (N. Benafitou, A. Benafitou, Cartalade et Lafare), 6 à droite (Allouani Bruschet, I. Benafitou, Belgourari, Gros et Ayme), plus cinq tourneurs. Le travail sera de qualité et les primes généreuses, S. Allouani se taillant la part du lion. A noter que le jeune M. Belgourari se frottait aux As pour la première fois et que il s’en est fort bien sorti entreprenant tous les taureaux sans aucun complexe.
Tous les cocardiers seront brillants et certains compliqués en plus.


Loubard (Cuillé)
Un premier très remuant mais qui aux ficelles va donner du fil à retordre aux hommes. Occupation parfaite de la piste, il fait courir ses adversaires et son coup de tête en fin de prestation lui permettra de garder ses ficelles.

Mesrine (Vinuesa)
Il ne s’arrêtera pas, saute après l’homme ou tout seul, ce qui rendra sa course un peu brouillonne. Il rentre se ficelles.

Lebrau (Cyr)
Il est compliqué car il s’éloigne parfois des planches, s’arrête très peu, mais pour autant il aura des répliques de qualité, puissantes, menées à terme avec les cornes toujours pointées. Une superbe poursuite sur R. gros et il rentre très justement ses ficelles.

Sylvérado (St Gabriel)
Comme à son habitude, il élève le niveau de la course, même si on l’a trouvé un peu moins percutant. Avec lui, aucune faute n’est permise et le danger constant.
Placement, séries, bravoure, il a tout ce qu’il faut pour séduire : le vrai cocardier. Il rentre sa seconde ficelle au terme d’un grand quart d’heure.

Chico (Lautier)
Avec une excellente tenue, une pêche d’enfer et le sens du placement, il va fournir sept minutes de grande qualité, le tout avec un danger permanent à l’arrivée.

Chambao (Bon)
N’ayant pas couru à Nîmes hier, il remplaçait Clodomir et nous ne nous en plaindrons pas ! Durand 10 minutes il va mettre le feu aux arènes. Un moral à toutes épreuves, des finitions monstrueuses, c’est le barricadier par excellence.
Et même si les cinq dernières minutes seront plus modestes, quelle prestation ! ! ! Il rentre sa seconde ficelle.

Méthode (Blatière-Bessac)
Il nous avait habitué à exploser les barrières et ce, jusqu’à se démolir.
Aujourd’hui il sera « relativement plus calme », entendez par là moins fou ! Mais le barricadier a tout de même parlé et comment !!! Des finitions explosives, en veux-tu, en voilà !!! Mais le Méthode d’aujourd’hui avait en plus une tenue et une maîtrise de la piste qui en fait un cocardier complet, de ceux qui ont l’intelligence d’évoluer. Le Méthode d’aujourd’hui, tout en restant le vrai Blatière avait de quoi séduire. Il rentre ses ficelles.

 

   Emile Grande

 

 
 
 
 
 
 
 

[smartad id='7' align='center']

A propos de l'auteur :

Guy Roca