Superbe course de clôture, Desbana magnifique…

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Le Grau du Roi
Dimanche 22 septembre

Tout a une fin, même les meilleures choses ! Et cette saison du Grau du Roi en fut une… Une de plus pourrait on dire !

Le rideau tombe sur ce qui sera peut-être la grande épopée des arènes du Grau. Peut-être car les élections municipales peuvent tout bouleverser, ce qui ne veut pas forcement dire que les belles courses au Grau du Roi c’est fini. Mais quoi qu’il arrive, l’ère Daniel Siméon si elle devait s’achever, resterait comme une belle œuvre, une référence…

Et cette dernière course peut en être le symbole, ce n’est pas la grosse moitié d’arènes de présents qui me démentira, car nous avons vécu de grands moments, et si j’avais été président de course, j’aurai accordé un CARMEN général pour la saison, pour les saisons Siméon.

Le style, le travail Siméon au Grau du Roi ne peut s’analyser en quelques lignes, et j’y reviendrais donc longuement durant l’intersaison.

En blanc, ils étaient neuf : N. et I. Benafitou, Lafare, Mebarek, Cartalade, Belgourari, Cano, Toureau (qui faisait sa despedida), Jourdan avec deux tourneurs. Ils sont à féliciter pour leur travail propre et régulier, avec bien sûr M. Belgourari, toujours aussi stylé, efficace et assidu.

Pour leurs adversaires en noir, tous ont été bons, même Félibre qui partait mal a bien fini. Hélas, la course et la saison Graulenne se terminent sur la blessure impressionnante du cocardier Persée de Lagarde.

Quasimodo (Blatière-Bessac)
Il débute doucement, il lui faudra quelques minutes de chauffe, puis la machine à percuter s’emballe et les planches vont souffrir. Sur Belgourari, Benafitou N ou Cano il effectuera de somptueuses actions. Un premier qui lance bien cette course, ne cédant sa seconde ficelle qu’à l’ultime.

Picaros (Cuillé)
Les hommes mettront du temps à l’attaquer car il vient très fort et impressionne. Plus à droite qu’à gauche, il appuiera ses poursuites et ce de plus en plus fort au fil des minutes. Il termine par une grosse action sur Cano et rentre une ficelle.

Bitterois (Rouquette)
Il est mobile, se fixe peu de temps et  comme il vient très fort et finit encore plus fort, les hommes vont le craindre. Il manquera donc de travail, ce qui ne l’empêchera pas de laisser aller sa fougue de barricadier dans des actions aussi puissantes que dangereuses.
Il rentre une ficelle.

Macias (FM)
Un vrai Mailhan, combatif, rapide, anticipatif  et vaillant, il va se donner au début sur de belles séries, moins en fin de course, mais avec les droitiers  et Belgourari en particulier il sera étincelant. Rentre une ficelle.

Félibre (Pantaï)
Un début en demie teinte, puis il y aura ce cite de Belgourari qui le tire, la poursuite est serrée et le cocardier en sera transcendé. Dès lors, il va pousser et pousser encore de plus en plus et même se montrer finisseur, comme sur Cartalade. Neuf minutes de course.

Desbana (Lautier)
Physiquement quelconque, mais un concentré du meilleur cru et va surprendre tout le monde. Quinze minutes pleines, sans temps mort, époustouflantes de bravoure et étincelantes de finitions qui plus est très dangereuses. Le petit « gringalet » de Jeanine et Bernard va imposer sa loi ne cédant que sa cocarde. Grande prestation, prometteuse car il a tout pour faire un grand cocardier.

Persée (Lagarde)
Dernier de la course et de la saison, les hommes tardent à le consentir, il saute, fracasse une planche et se blesse assez sérieusement à l’épaule gauche. Espérons qu’il s’en remette !

   Emile Grande

 
   
   
 
 
 
 
 
 
 

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A propos de l'auteur :

Guy Roca