On va au ciné ?

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Parti au ciné dans le but de voir ce film dont on parlait tant et, comme d’habitude vous en rendre compte, c’était sans compter sur la soirée des Césars qui se passe de beaucoup de commentaires. Cinq trophées remportés par Guillaume Gallienne, de la Comédie Française,  pour ce cru 2014, n’est pas chose courante pour un premier film.

Meilleure adaptation
Meilleur montage
Meilleur acteur
Meilleur film
Meilleur premier film

 

Ce film est adapté d’une pièce autobiographique de Guillaume Gallienne qui, comme il le rappelle, il n’y a que lui qui pouvait en être l’interprète. Il tient à la fois les deux rôles : celui de sa mère (à gauche) et le sien propre (à droite). A ses talents d’acteur s’ajoutent ceux d’auteur où toute la finesse et l’humour de Guillaume Gallienne ressortent dans tous les plans. Les statuettes qui lui ont été atribuées ne sont pas du tout usurpées. Partez pour 1 H. 40 de bonheur dans ce malentendu, avec une mère qui a tellement voulu avoir une fille…

Autre actualité du ciné

Puisque nous en sommes aux distinctions,  « nozamizaméricains » consacraient, eux aussi, leur cinéma à l’occasion de la prestigieuse soirée des Oscars.

A noter que deux films dont nous avions parlé dans Vauvert-Plus et qui nous avaient enchanté, ont été couronnés.

Tout d’abord :

Bue Jasmine

Le film de Woody Allen, pour lequel Cate Blanchett a été couronnée Meilleure actrice

 

Et aussi, chose remarquable, c’est ce film consacré à l’esclavage

12 Years a Slave de Steve McQueen

qui a eu l’honneur d’être consacré Meilleur film

Et la jeune noire Lupita Nyong’o  (robe bleue sur la photo) a été sacrée Meilleur second rôle féminin.

 

Et aussi…

On ne pouvait terminer une chronique  « On va au ciné ? »  sans évoquer la disparition d’Alain Resnais. Il est vrai que le départ d’une personne célèbre suscite toujours quelques brassées de lauriers, mais dans ce cas précis, rajouter un petit hommage supplémentaire ne nuit pas. Alain Resnais, c’est un cinéma de touche à tout dans lequel, comme il le dit lui même, « chaque film doit être différent du précédent ». Ce grand Monsieur est resté collé aux événements du siècle à ne pas oublier. C’est : Hiroshima mon amour. « Petit Scandale à Cannes en 1959 » La guerre d’Espagne en collaboration avec George Semprun pour La guerre est finie – qui s’est offert le luxe de quelques censures – Mon oncle d’Amérique et le comportement de nos contemporains plus joyeux avec : On connait la chanson, etc… etc… En ces périodes agitées de ce début de XXIème siècle où une partie de l’humanité rêve d’en désintégrer une autre, il serait bon de rediffuser :


Nuit et brouillard, autre chef d’œuvre de Resnais. Pourtant, il parait que ce film est traditionnellement projeté dans les classes de troisième, en France, pour illustrer le chapitre sur la deuxième guerre mondiale. Avec ce trop bref rappel, c’est un très modeste hommage que nous rendons à un réalisateur qui est certainement dans un paradis de cinéastes.

Edmond Lanfranchi

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A propos de l'auteur :

Guy Roca