Les Blatière, notamment, Césarion…

[smartad id='3' align='center']

Vauvert
Dimanche 9 mars

Ouverture de la saison avec une course qui aura de la tenue et qui aurait pu avoir plus de lustre avec un travail plus soutenu.

En effet, les huit hommes en blanc s’ils ont raseté correctement, n’ont pas su impulser le rythme suffisant pour permettre aux cocardiers de s’élever vers l’excellence. Ce manque de travail sera effectif à quasi tous les taureaux, mais ce sera Césarion qui en souffrira le plus.

A gauche, nous avions : Four, Cartalade, Poujol et Favier, à droite : Miralles, Bruchet, Faure et Ayme. Aucun n’a vraiment envie de crever l’écran. Cartalade et Faure plus en retrait.

Nous aurions aimé qu’une minute de silence rende hommage à Bernard Lautier, récemment décédé.

Côté cocardiers, ils n’étaient que six, enfin ! avec les manades Blatière, Saumade et Ricard qui avaient amené deux représentants chacune.

Ce sont les Blatière qui se sont montrés les plus complets, seul Chambao de Ricard n’a pas tenu le choc en première place.

S’il n’y avait pas foule, 7 à 800 entrées, ça aurait pu être pire compte tenu des courses qu’il y avait tout prêt de Vauvert.

Chambao (Ricard)
Une minute trente durant lesquelles il réplique bien et se montrera agressif. Mais il ne lui reste qu’une ficelle qu’il ne défendra pas âprement pour s’incliner à la huitième.

Césarion (Blatière-Bessac)
Ce cocardier est un exemple de régularité, à toutes ses sorties, le même sérieux et la même volonté. Quand il tombe sur des adversaires combatifs, il fait face avec hargne et brio. Nous ne l’avons vu aujourd’hui que par intermittence , la faute à ses adversaires. Mais il a confirmé qu’il était un vrai cocardier, au sens classique du terme, même, si à l’occasion, il sait conclure dangereusement à la planche, comme la course camarguaise n’en compte pas assez. 5 Carmen  plus retour avec  sa seconde ficelle.

Méphisto (Saumade)
Six minutes correctes avec quelques timides finitions, puis aux ficelles le travail s’arrête quasiment. Il faudra attendre la dernière minute pour voir le combat s’embraser lui permettant de faire un beau final, cédant sa dernière ficelle à la sonnerie. 4 Carmen plus rentrée.

Saladin (Saumade)
Cocardier qui n’est pas un finisseur, mais qui se met en valeur par la puissance de ses réactions. A gauche notamment et sur Favier en particulier, il nous offrira de belles anticipations. Hélas, les temps morts vont fleurir même s’il  s’incline à la quatorzième.

Villazon (Blatière-Bessac)
Le second représentant des Iscles va lui aussi marquer cette course. Même s’il n’a pas le calme et le placement de Césarion, il se tient parfaitement mais n’accepte qu’un cite ou deux avant de se déplacer. Par contre, il se montrera plus finisseur avec de nombreuses actions aux planches.
Cocardier et plaisant à la fois, il domine, et les hommes ne semblaient pas en mesure de l’inquiéter quand sur une action à la barrière, il se blesse au sabot avant droit et sur trois pattes il doit réintégrer ; nous étions à la 10ème, 4 Carmen plus retour.

Perroquet (Ricard)
Un tempérament de feu, comme les Ricard en général, sept ans seulement, il va se jeter sur tout ce qui bouge, raseteur, tourneur, spectateur, si bien, qu’on ne verra pas grand chose.
Il faudra attendre l’ultime minute  et la cocarde monter à 500 €, pour voir Bastien Four tenter la bonne opération. Il y réussira en partie en coupant le ruban et nous en resterons là.

   Emile Grande

 
 
 
   
 

[smartad id='7' align='center']

A propos de l'auteur :

Guy Roca