Sans classe ni respect…

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Saint-Laurent d’Aigouze
Lundi 21 avril 2014

Avoir la classe, c’est assez rare y compris pour un raseteur, avoir du respect, c’est à la portée de tous, y compris des raseteurs. Ceux d’aujourd’hui à St-Laurent d’Aigouze pour la course organisée par le Club Taurin Lou Sarraïé, n’avaient ni l’un ni l’autre !

On sait qu’à une telle course, groupe 2, les As y sont rares. Mais respecter son adversaire et le public devrait être un minimum quand on est sensé faire un spectacle pour lequel on est payé, et payé par ces mêmes spectateurs que l’on ne respecte pas…

A quoi le voit-on ? Eh bien, quand un taureau difficile manque de travail et rentre des ficelles et qu’un autre, jeune de surcroît, se fait « exécuter » en quatre minutes, on peut penser que la motivation des blancs n’est ni le respect du taureau, ni celui du public, mais l’argent et les points uniquement.

Huit, ils étaient ; Cinq à droite, (Marquier, Ibarra, Miralles, Fougère et Cano) et trois à gauche, (Clarion, Gougeon et Cartalade),  plus quatre tourneurs pas davantage à féliciter.

Les taureaux, eux, ont tous fait de leur mieux, Frelon et Albator, costauds, Oscar et Fonfon, vaillants, quand à Dingo et Vulcano, plus jeunes, ils se sont fait « massacrer ».

Le « maigre » public s’en est allé amer et en colère…

Frelon ( Blatière-Bessac)
Lui ne craignait rien, il a expérience et réserves. Plus on lui en demande et plus il en donne, mais attention, la faute n’est pas permise ou en tous cas fortement déconseillée. Placement, déplacement, reprises et finitions ont meublé un quart d’heure d’un très bon niveau. Il rentre une ficelle.

Oscar ( Rousseau)
Vaillance exemplaire, deux actions aux planches et ne renoncera jamais.
Il damera le pion à des hommes peux inspirés et rentre ses ficelles.

Fonfon (Vidourlenque)
Lui aussi se mettra en valeur par ses enchaînements, préférant assurer les reprises que de conclure, et par la puissance de ses charges. Dix belles minutes que les hommes auraient pu rendre plus agréables.

Albator (Rousseau)
Tout à fait à sa place en quatrième, c’est le cocardier intelligent qui exige un peu d’engagement pour se livrer, mais il le fait avec puissance et quand il vient au bout attention à la corne au fil des planches. Dominateur, il rentre ses ficelles sans problème.

Dingo (Blatière-Bessac)
C’était le plus jeune, à  peine trois courses en protection en 2103, un bébé quoi !
Près des planches, à un rythme de folie et sans jamais refuser, il se fera « exécuter » en quatre minutes… Scandaleux!

Vulcano (Vidourlenque)
Lui aussi sera la victime d’adversaires peu scrupuleux qui sans la forme ni la manière le renverront au toril en moins de six minutes.

   Emile Grande

 
 
 
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A propos de l'auteur :

Guy Roca