Souvenir Olivier Arnaud à Garlan et Jérôme Martin

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Le Grau du Roi
Dimanche 22 juin 2014

L’affiche pourtant alléchante n’avait pas réussi à faire le plein. Après une série de spectacles de pré-course, dix hommes se présentent à la capelado : Four, Martin et Ouffe, à gauche, Auzolle, Chekade, Ayme, I. Benafitou, Belgourari et Bruschet, à droite, avec cinq tourneurs. Si Bruschet fut lumineux face à Garlan, se sont les deux gauchers Ouffe et surtout Martin qui seront les plus actifs avec un travail avantageux pour les taureaux.

Quant aux cocardiers, nous ne parlerons pas de la première partie, Garlan reste le maître, encore et toujours ! Avec lui, Ratis, devenu plus brave que barricadier, et Ulmet, véritable escrimeur.

Embrun (Nicollin)
Un premier pas toujours très motivé, avec des fautes de placement, c’est normal quand on veut éviter le surcroit de travail. Le côté droit n’est pas son fort, mais à gauche et avec Martin en particulier, il se signalera. Il ne cède sa seconde ficelle qu’à la dernière minute.

Lion (Blatière-Bessac)
Oui, par moment, où il vient au bout avec de belles finitions, non aussi, avec de nombreux refus. Il rentre une ficelle sans jamais avoir forcé le rythme.

Craponne (Occitane)
S’il refuse très peu, il fera sa course au trot. Il est vrai que les hommes ne l’aideront guère à s’exprimer. Quart d’heure longuet, il rentre ses ficelles avec un Carmen très généreux.

Garlan (Les beaumelles)
Après ses admirables sorties de Palavas et Vauvert, on pouvait se demander si Garlan allait enchainer une troisième course aussi exemplaire. Eh bien, la réponse fut cinglante comme sa prestation. Ses anticipations fulgurantes mettront un danger permanent, alors que ses déplacements désorganiseront les hommes et lui assureront une domination d’autant plus extraordinaire compte tenu de son âge. Seuls, Martin et Bruschet tenteront sans succès de le mettre en difficulté. Oui, Garlan est encore aujourd’hui le meilleur.
Sa première ficelle rentre à  2 200 €…

Ulmet (JC Blanc)
Superbe occupation de la piste, réactions vives et terminées très dangereusement aux planches où il se soulève très haut cornes pointées. Un véritable escrimeur qui crochètera le pied de J. Ouffe et obligera Four à se jeter pour éviter le pire. Bastien recevra tout de même une ou deux pointes (dos et bras) et devra sortir. Dommage cependant qu’il ne soit pas aussi performant à droite. Dominateur, Il rentre ses deux ficelles.

Ratis (Raynaud)
Le taureau continue sa mutation. De grand barricadier qu’il était, aujourd’hui, il n’a fait qu’une grandiose action sur Chekade, mais il s’est révélé d’une bravoure hors du commun.
Enchaînant les séries avec puissance, il saura changer de terrain pour ne pas trop  subir. Un combat de gladiateur, magnifique de sérieux et étincelant de bravoure. Douze minutes classiques qui lui vont très bien, et une mutation qui pourrait très bien lui être bénéfique en évitant les coups.

Desbana (Lautier)
Difficile de passer après les trois précédents, d’autant plus qu’il ne recevra pas du tout le même travail. Quand les hommes se décideront enfin à l’affronter, il démontrera qu’il a des qualités qu’il est capable d’exprimer si le combat a lieu. A revoir à une autre place.

   Emile Grande

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03_garlan-martin_1 (2)  04_garlan-bruschet-_1
05_ratis-ouffe (1)  06_ulmet-ouffe
07_ulmet-four_1  08_desbana-i benafitou_1
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A propos de l'auteur :

Guy Roca