Pas de quoi monter aux arbres…

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Sommières
Dimanche 29 juin 2014

Ces arènes de Sommières, qui ont su, elles, conserver leurs arbres, accueillaient un concours qui ne laissera pas un grand souvenir aux nombreux présents (3/4 environ).

En effet,  les cocardiers, modestes, ont fait ce qu’ils ont pu, compte tenu de leurs possibilités et surtout du travail des hommes. Ces derniers étaient 8 + 5 tourneurs. Parmi eux, nous retiendrons Katif, Belgourari, Allouani et Errik. Les autres, Favier, blessé, sort, et Lafare avec Alarcon seront très discrets. Mais le travail manqua parfois, rendant certaines prestations de cocardiers un peu languissantes.

Rio (Bon)
Un premier pas très coopératif. Beaucoup de déchets (refus), mais tout de même, dangereux à la barrière. C’est ainsi qu’il inflige une pointe au bras de Maxime Favier qui revient après les soins, mais devra définitivement renoncer. Il rentre ses ficelles.

Pélican (Nicollin)
Un exemple de bravoure, de franchise ; il n’aurait pas dû faire son quart d’heure. Mais les hommes imposent des temps morts et il faudra attendre la dernière minute pour voir le rythme monter car la ficelle ne tenait plus. Il rentre la seconde.

Monro (Bon)
Malgré quelques fautes de placement, il gère bien sa course et son espace. Le tout au petit trot avec des finitions modestes mais dangereuses. Sans se forcer, il tient la distance et rentre ses ficelles.

Sultan (Nicollin)
Les hommes se réveillent et se sera tant mieux pour lui car il va pouvoir laisser libre cours à sa vaillance. Ce sera rapide et brillant avec notamment une superbe action sur Katif.
Onze minutes pétillantes qui ont secoué la léthargie des arènes…

Pagano (Nicollin)
Mobilité, bravoure, feront que ça va aller vite. Agréables certes, mais huit minutes seulement !

Chambao (Bon)
Avec lui, c’est à la barrière que ça se passe. Seul parfois, mais surtout systématiquement en conclusion de chaque action, il se soulève et se retrouve en contre piste. Hélas, à la septième, blessé à une patte, il doit réintégrer.

Méthode (Blatière-Bessac)
Depuis deux ans, il avait enflammé les arènes avec ses coups de butoir explosifs. Hélas, il paie aujourd’hui la facture. Tous ces coups ont laissé des traces et depuis plusieurs sorties, Méthode ne fait que quelques minutes. Aujourd’hui encore, il sort, frappe, retombe sur le dos à deux reprises, puis son corps ne peut plus, ses pattes se dérobent, il quitte la piste après 5 minutes de course.

   Emile Grande

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A propos de l'auteur :

Guy Roca