Bonne course, bien terminée par Courrejau

Sommières
Dimanche 3 mai 2015

C’est par un temps encore maussade que cette course a été suivie par une petite moitié d’arène.
Après trois taureaux travaillés par l’école taurine de Sommières, à la capelado se présentent 8 raseteurs et 4 tourneurs.

Le travail sera régulier mais rarement à l’avantage des taureaux. A gauche, Fouad se retire dès le premier, Meric et N. Benafitou seront les plus actifs, alors qu’à droite, Ciacchini, Brucher, Soler, Sabatier et Granier ont participé, sans plus…
Côté taureaux, l’ensemble sera bon et tous, dans des registres différents, ont apporté quelque chose à la course.

Césarion (Blatière-Bessac)
Comme d’habitude, il lui faudra 7 minutes pour s’échauffer, puis il monte en puissance avec des répliques plus appuyées et la corne qui vient finir à la planche. Mais il aurait nécessité plus de pression pour qu’il donne tout. Il rentre sa seconde ficelle.

Muiron (Ternen)
Avec une parfaite tenue, de la mobilité pour se dégager et surtout de l’anticipation, il va poser problème aux hommes. Hélas il ne tire pas avantage de ses anticipations car il ne finit pas. Il rentre ses ficelles.

Reboussier (Ribaud)
Il gère parfaitement sa course notamment avec de bons déplacements. S’il répond à tout, ses répliques sont irrégulières, certaines avec de puissantes accélérations et des finitions si non spectaculaires, toujours très dangereuses. Il résiste sans fléchir, sans tirer la langue, et rentre sa seconde ficelle.

Sourire (Blatière-Bessac)
Avec ses déplacements, il compense son manque de nerf et au fil des minutes il monte en puissance. Aucun refus, à gauche il a tendance à écourter l’action, sa fin de course sera plus relevée avec ses deux ficelles qui rentrent.

Tanguero (Ribaud)
Bonne tenue de piste et beaucoup de volonté mais sa condition physique le trahira et il va subir. Quelques belles poursuites qui lui valent les honneurs, mais il termine épuisé  avec ses ficelles.

Quentiliens (Ternen)
Sa mobilité lui permet de ne pas trop subir, mais il ne résistera que dix minutes, certes valeureuses mais sans plus.

Courrejau (Blatière-Bessac)
En supplément et hors points, ce vrai Blatière va finir la course sur une note spectaculaire. Les hommes ne l’aideront pas et ne lui feront aucun cadeau. Pourtant, dès que le cite est digne de ce nom, sa réponse est puissante et brillante. Il s’envoie aux planches de nombreuses fois et mérite d’être revu dans de meilleures conditions. 10 minutes et rentre ses ficelles.

   Emile Grande

www.camarguecourses.com