« Badinerie » au Centre du Scamandre

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La compagnie théâtrale Artémia Salina n’a pas choisi ce nom par hasard. Il s’agit d’un petit crustacé qui vit dans les lagunes et les marais salants. C’est lui qui donne une teinte rouge aux étendues d’eau des salins d’Aigues-Mortes. Une fois localisée, on cherche à savoir comment se définit cette troupe. Artémia Salina « c’est pas sérieux, c’est pour de faux, pour rire ou pour pleurer, c’est pour jouer ».

Le vendredi 8 décembre, Artemia salina a donné une représentation au Centre du Scamandre de sa pièce burlesque « Badinerie ». Le titre de cette création de Catherine Caire-Mézy, auteur et metteur en scène, nous renvoie à la suite N° 2 de Jean-Sébastien Bach. Un morceau musical, qui donne, la tonalité : légèreté, poésie, drôlerie et plaisanterie. Catherine Caire-Mézy, à l’imagination débordante, nous entraîne dans des situations insolites où les comédiens s’amusent à s’amuser. Ils s’étonnent et se lancent des défis dans un décors minimaliste et avec des accessoires réduits mais efficaces que relève le jeu des comédiens. Jean-Marc Dreux, Anne-Valérie Mille, Nathalie Sacchetti et Sylvie Tanguy jouent malicieusement et avec beaucoup de « peps » avec les pensées de Francis Carco, de Baudelaire ou de La Fontaine.

Serge Colombaud et son équipe d’animateurs ont encore réussi à concocter une superbe soirée, confèrent à ce lieu un rôle essentiel dans la rencontre de différents publics et des multiples acteurs qui animent ce territoire camarguais. Un vin d’honneur en présence des comédiens est venu clôturer la soirée.

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A propos de l'auteur :

Jean-Pierre Trouillas

Naturaliste, amoureux des sciences naturelles, de l’histoire, du patrimoine et des traditions. Passionné de photographie, des arts et de la culture. Curieux de tout en quelque sorte avec une furieuse envie de partager mes passions. Ex-éducateur à la retraite, mais toujours prêt à créer du lien par conviction et non par déformation professionnelle.