Ivanhoé et Katif pour le second trophée Gilles Arnaud

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Sommières
Dimanche 26 juillet 2015

Le chaudron est plein comme un œuf pour accueillir la seconde édition du trophée Gilles Arnaud.
Après deux taureaux en école taurine, la capelado se fait avec 9 raseteurs et cinq tourneurs. Katif sera incontestablement le plus actif, tout comme Errik. A un degré moindre, citons Ayme, Outarka, Poujol, Bruschet et Martin. Mebarek n’apportera rien et Aliaga sort dès le premier taureau.
Face à eux, l’ensemble  des cocardiers fut agréable avec Ivanhoé ressortant du lot, puis Absolut et Rostand. Les autres complétèrent, sauf Rafiot qui rate sa course.

Fandango (JC Blanc)
Des fautes de placement qui en fait révèlent un manque de motivation, mais un début acceptable dont une belle série. Puis au fil des minutes il jette l’éponge et s’éteint progressivement. Il rentre une ficelle.

Germinal (Lautier)
Toujours bien placé, il réplique à tout en privilégiant la reprise aux finitions. Une nette préférence pour les gauchers qui ne l’exploiteront pas à fond. Puis les refus s’enchainent, il résiste treize minutes.

Ivanhoé (Blatière-Bessac)
Contrairement à son habitude, il rentre rapidement dans la course, se place, se déplace intelligemment, ses répliques sont puissantes, dangereuses surtout à l’arrivée où il multiplie les finitions comme celle sur Errik, fabuleuse, ou encore celle sur Katif qu’il accroche au pied.
Une prestation menée tambour battant, qu’il a dominée, rentrant ses ficelles.

Rafiot (Hervas)
C’était un jour sans pour lui, aussi à cette place de quatrième ça a fait un peu désordre. Manifestement pas dans le coup, il avait serré les freins et compliqué ses répliques avec des cornes qui venaient toucher le sol et dont il jouait comme avec les aiguilles d’un tricot. Rentre ses ficelles, course à vite oublier.

Toscan (Chauvet)
Du sang et une vaillance admirable feront de lui une proie, certes brillante, mais facile pour les hommes. A un rythme infernal, et malgré une minute de pause pour récupérer, il ne passe pas les dix minutes.

Absolut (Ricard)
En piste, il n’est pas toujours bien placé, d’ailleurs il ne s’arrêtera que rarement, par contre à la barrière c’est de la dynamite. Il multipliera les actions,  parfois puissantes et très engagées.
Katif et Errik s’en donneront à cœur joie pour le faire briller, et il rentre sa seconde ficelle.

Rostand (Nicollin)
Ce jeune cocardier est encore physiquement et moralement un peu vert, mais les ingrédients sont là pour qu’il fasse parler de lui dans un proche avenir. De nombreuses actions aux planches pour dix minutes de course, il était en supplément, et rentre ses ficelles.

Emile Grande   Emile Grande

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A propos de l'auteur :

Guy Roca