Jazz à Vauvert : Le festival à commencé fort le vendredi 7 juillet

[smartad id='3' align='center']

Olivier Caillard et la chorale de l’école de musique de Vauvert

Le temple de l’Oratoire a accueilli, en ouverture du festival, « Les Petits Loups de Jazz à Junas ». Ce projet a été réalisé par Olivier Caillard Pianiste, pédagogue, chef de choeur, chanteur, arrangeur et compositeur, en collaboration avec Mme Viviane Simon professeur de chant à l’École de Musique Intercommunale de Vauvert.

Le groupe de choriste agé de 9 à 14 ans a montré beaucoup d’enthousiasme durant toute sa prestation. Un répertoire jazzi très joyeux qui traduit bien le concept du projet : « Le chant et la musique en général sont un espace de partage, de création, de répétitions et de joie collective ».

Concert aux arènes Jean Brunel

Laurent Coulondre « Gravity Zero »

Laurent Coulondre : Fender rhodes, claviers, Martin Wangermée : batterie

Laurent Coulondre

Laurent Coulondre a joué si l’on peut dire : à la maison. Il a d’ailleurs évoqué qu’il avait foulé le sable de ses arènes avec un maillot de fête, il n’y a pas si longtemps que cela. Le jeune pianiste fait partie de cette jeune génération de musiciens qui participe avec talent et sans tabou à l’évolution du jazz en France. Doté d’un sens rythmique et harmonique sans pareil, il s’exprime au piano comme à l’orgue dans une liberté sans limite, faisant preuve pour son jeune âge d’une musicalité, d’une maîtrise et d’une sensibilité à couper le souffle. On l’a donc retrouvé à Vauvert, avec un nouveau projet en duo avec le jeune et talentueux batteur Martin Wangermée, « Gravity Zéro ». Révélation aux Victoires du Jazz 2016 et artiste talent Spedidam notamment, il a ouvert ce premier concert dans les arènes d’une manière magistrale. Ce projet quasi indécent par son absence de limites, étonne, fascine et laisse pentois. Si dans le morceau « Gravity Zéro », le jeu de synté nous ramène aux années Headhunters du grand Herbie Hancock, « Ballade Sous les Pommiers » révèle la finesse du jeu du pianiste et la légèreté de son touché, toujours en apesanteur. Du grand Coulondre ovationné par un public connaisseur et attentif et un rappel pour s’en remettre plein les oreilles.

 

Avishai Cohen Trio

Avishai Cohen : contrebasse, Omri Mor : piano, Noam David : batterie

Avishai Cohen

Ce jazzman au parcours assez atypique est né en Israël puis a émigré aux Etats-Unis très jeune. Son histoire est jalonnée de noms prestigieux, à commencer par Chick Corea qui a découvert ce bassiste assez intrigant. Contrebassiste au lyrisme renversant et compositeur hors pair, Avishai Cohen a signé il y a quelques années avec « From Darkness » son grand retour en trio. C’est avec cette formule, qui l’a révélé au grand public, qu’on l’a retrouvé à Vauvert pour un concert exceptionnel. Avishai Cohen mêle racine du jazz, musique classique, world beats, le tout influencé par les rythmes israélo-latino. Un savant cocktail qui a enchanté le public des arènes. Charismatique il ne perd jamais son âme. L’expansif contrebassiste poussera même la chansonnette avec « Alfonsina y el Mar » tout en laissant libre-court au parlé sensuel de son instrument. Deux rappels et une chaleureuse ovation pour ce grand musicien.

 

[smartad id='7' align='center']

A propos de l'auteur :

Jean-Pierre Trouillas

Naturaliste, amoureux des sciences naturelles, de l’histoire, du patrimoine et des traditions. Passionné de photographie, des arts et de la culture. Curieux de tout en quelque sorte avec une furieuse envie de partager mes passions. Ex-éducateur à la retraite, mais toujours prêt à créer du lien par conviction et non par déformation professionnelle.