Le Grau du Roi : l’arbre qui cache la forêt

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C’est toujours un véritable plaisir que d’aller aux invitations de la direction des Arènes.
C’est d’ailleurs pareil pour les courses tout au long de la saison. Ce qui tout de même oblige à se poser la question : comment se fait-il que les arènes du Grau, dans ce contexte maussade, en taureaux, surtout en raseteurs, arrive a de bons résultats là où presque toutes les autres arènes font fuir les spectateurs ?
Le choix des acteurs, taureaux et raseteurs ? Oui, certes un peu ! Mais, cela ne suffit pas car d’autres arènes offrent de beaux plateaux.Il y a l’esprit et la forme. Daniel Siméon fait preuve d’originalité, il meuble ses courses avec des « spectacles annexes », il choisit taureaux et raseteurs en fonction de leur forme et aussi et surtout de leur état d’esprit (pour les blancs). Et ces mêmes blancs – il y a collaboration – si en cours de course ce n’est pas le cas, on entend Daniel prodiguer des conseils, voire même des avertissements !

Bref, le Grau est une arène à part, pour qui la satisfaction du public est le but.Et faut croire que ça réussit, car, ce vendredi au point presse organisé, les élus ont donné les chiffres de cette saison 2012.

  • 20 courses (et deux annulées)
  • plus de 27 000 entrées payantes  (plus de 10 000 gratuites)  soit 17 % de plus qu’en 2011. (+ 34 % pour la fête).
  • 148 000 € distribués aux raseteurs et 182 000 € aux manadiers

La course camarguaise, elle seule, sans les nocturnes de l’été, est largement excédentaire. Qui peut en dire autant ?
En 2012, plusieurs courses se sont déroulées à guichets fermés, on croit rêver ! et surtout d’énormes succès (ça va ensemble).

C’est ensuite Daniel Siméon qui nous détailla le programme 2013, quand on dit détailla ce n’est pas tout à fait juste, car Daniel se laisse toujours la possibilité de modifier ses affiches en fonction des circonstances et dans l’intérêt du public. Il a pour cela, mais c’est la conséquence de son sérieux et de sa réussite, l’adhésion des manadiers et des raseteurs, qui acceptent ces changements (venir au Grau pour les uns comme pour les autres est une chance).
C’est ainsi que face à de la surenchère de la part d’autres arènes, manadiers et raseteurs choisissent le Grau.

 

Que dire de ce programme 2013, si non qu’il est comme d’habitude réfléchi, bien dosé, avec de grosses affiches et d’autres plus modestes… Mais attendons de voir car les surprises sont souvent au rendez-vous, comme cette courses des espoirs de Cuillé durant la fête 2012… Chaque année le Grau met la barre plus haut, et on se dit qu’il sera difficile de faire mieux ! Et pourtant…

Emile Grande

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A propos de l'auteur :

Guy Roca