Des Livres et Vous

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Au café littéraire de ce mercredi 15 mai, les amoureux du livre avaient courageusement bravé la pluie et l’inhabituelle fraîcheur qui règnent en ce moment sur notre pays.

300ème anniversaire de la naissance de Diderot oblige, Michel Falguières « a ouvert le bal » en nous offrant la petite tranche de vie du philosophe qui l’avait conduite dans les salons de la Grande Catherine. Il est vrai, qu’à l’époque, les grands de ce monde se piquant de culture aimaient s’entourer ou « sponsoriser » des philosophes ou autres lettrés. Pourtant, les actes de Catherine de Russie n’ont pas l’air d’avoir été très influencés par les idées de Diderot… ! Il est vrai que les tenant du « despotisme », fut-il éclairé, ne sont pas très enclins à en céder un peu… Il quittera la froidure de Saint-Pétersbourg pour regagner la douce France. Il ne manquera pas de rendre visite à Jean-François Rameau, étrange organiste, neveu du grand compositeur, libertaire avant l’heure, en train de terminer sa vie en asile psychiatrique à Armentières. Bref aperçu insuffisant, mais comme nous le conseille Michel Falguières, il faut lire ou relire…

Lire, c’est aussi ce qu’a fait Serge Rivage, que nous retrouvons après le Printemps des Poètes. C’est sur un autre registre qu’il a occupé son temps de parole, puisqu’il avait choisi un texte plein d’humour. Drôle d’idée qu’il a eu d’aller s’engueuler avec le « Bon Dieu ».

La magie des cafés littéraires de La Fontaine aux Livres, c’est aussi de recevoir des écrivains de tous horizons. Mercredi, Morelle Smith, auteure Écossaise actuellement en résidence d’auteurs à La Laune, nous a fait part de son amour des voyages en nous donnant quelques vers de sa composition escortés d’un solide accent…

 

Pour sa lecture, Marie Koçajda-Tanguy avait choisi de se faire accompagner d’un très vieux monsieur du nom de Sénèque…

Marie KOCAJDA-TANGUY
Romancière de Saint-Dionisy
nous la retrouverons, ici même, à la Fontaine aux Livres

Le samedi 1 juin De 9 heures 30 à 12 heures

Elle dédicacera ses ouvrages :

 

Romans
L’ODYSSÉE DE MÉLISSANDRE
LE PASSE COMPLIQUÉ
LE VISAGE DU SONGE

Livres de jeunesse
L’ENFANT ET LE MAGE COLOMBAN
L’AVENTURE DE MIZETTE

Adieu, Torero   D’Olivier Deck est l’une des dernières parutions des Editions du Diable Vauvert c’est là que notre libraire a trouvé son coup de cœur du mois. On lui laisse la parole.

Michel Ducourtioux

J’ai plongé  avec une grande joie dans ce récit : la guerre d’Espagne, les rapports humains, la tauromachie, Le champ de bataille et les admirables descriptions des paysages à la manière d’un peintre… Olivier Deck parvient à faire sentir au lecteur les effluves de la nature et des corps. Oui, tout en lisant affleuraient à me narines l’odeur du thym, de la boîte de haricots et celle du sang.

Sur fond de guerre d’Espagne, les paysages surgissent devant vous : j’ai frissonné quand la nuit est tombée, puis sous les étoiles, quand « la lune est apparue, comme la corne d’un grand toro. Moi je voyais le toro de la nuit. Cartucho, il voyait la corne du destin.» et vous oubliez, comme les personnages, la guerre à vos pieds. Deux hommes, deux visions de la même chose. Amis lecteurs, croyez-moi, après avoir lu ce livre vous ne pourrez plus chasser avant longtemps de votre esprit cette rencontre improbable sur le champ de bataille. Une rencontre haineuse qui se transforme de manière puissante, passe du mépris à la haine pour s’achever dans une amitié forte et pudique, à la vie, à la mort.

Il y a encore ce moment très intime, quand Cartucho raconte les circonstances et ses raisons, explique pourquoi il a choisi de devenir matador.

C’est un crève cœur de voir arriver la dernière page, on voudrait que la magie de cette écriture continue. Merci Olivier Deck pour ce texte, magnifique et si émouvant.

   Textes et propos recueillis par Edmond Lanfranchi

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A propos de l'auteur :

Guy Roca