Le pré des Demoiselles était plein à craquer pour le déjeuner aux près. Odeurs de grillades, flonflons de la peña et bonne humeur régnaient partout. Les anciens de la Carthagène Macabeo avaient organisé une dégustation-concours de cette divine boisson. De quoi se délecter les papilles, mais avec modération. L’heure du trie des taureaux arrivant, des flots de personnes se sont dirigées vers la partie du pré ou calèches et cavaliers avaient déjà pris leurs positions. Un à un les taureaux sont enfermés dans le bouaou. Le cortège constitué de calèches, cyclistes et marcheurs a pris forme. L’abrivado est parti et traversant le pré elle se dirige ensuite vers la levée du Vistre. Un parcours de huit kilomètres d’émotions de joie et de convivialité va permettre de rejoindre les arènes Jean Brunel. Beaucoup de monde tout au long du parcours sont venus profiter de ses instants d’allégresses.
L’après-midi les arènes se sont bien garnies pour la course de Taü. Les taureaux neufs des manades Blatière-Bessac, Lagarde, Saumade et Nicollin nous ont gratifié de quelques sauts impromptus pour le plus grand plaisir des spectateurs. Outre le côté fantasque de ces jeunes taureaux on a pu déceler quelques caractères bien spécifiques aux différents élevages. On souhaite une belle carrière à ces apprentis cocardier. Une vache pour la jeunesse est venu clôturer cette course avant la traditionnelle bandido. Les quatre taureaux lâchés un par un dans les rues de vauvert ont du faire face à quelques attrapaïres intrépides. Place ensuite à l’apéritif musical animé par la Compagnie du Soleil et à la fête foraine. Difficile de faire un choix entre le show musical et visuel de cet excellent orchestre et les attractions foraines beaucoup plus prisée par les plus jeunes. Beaucoup n’ont pas hésité à faire les deux.