Palavas, 8 mai : Garlan confirme, Scipion promet

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Dans le cadre de la Feria, Palavas a organisé un des « grands rendez-vous » à 11 H.
Ce fut un succès en affluence (¾) et en qualité, même si on n’a pas atteint des sommets.

Parmi les dix blancs avec crochet, nous retiendrons Amine Checkhade, Hadrien Poujol, Radouane Errik, à un degré moindre Loïc Auzolle, Sabri Allouani et Lahcène Outarka, restaient Adil Benafitou, Julien Ouffe, Benjamin Villard et Anthony Ayme ( + 5 tourneurs).

Côté cocardiers, le premier à citer est Scipion de Saumade qui a effectué une sortie extraordinaire, Garlan égal à lui-même, Yvan avec dix bonnes minutes, Marcias volontaire. Quand à Prosper, Brutus et Pourpier, ils n’ont pas eu le travail nécessaire.

Prosper (Blatiere-Bessac)

Il court beaucoup et ce durant cinq minutes. Aux ficelles, il se pause un peu et le travail devient intéressant. Hélas, encocardé très léger, il ne résiste que dix minutes.

Yvan (Pantaï)

Sorti avec une pêche d’enfer, il va durant dix minutes nous servir un récital comme à ses plus belles années. Anticipant, il enferme les droitiers et avec Auzolle, Checkhade ou Outarka il met le feu aux arènes. Du grand Yvan ! Ses cinq dernières minutes sont moins bonnes mais il rentre ses ficelles.

Scipion (Saumade)

La surprise du jour, d’entrée ce sera trois minutes d’enfer ou à un rythme infernal il défend ses rubans. Arrivés aux ficelles, nous aurons droit à deux minutes de pause, lui callé à la planche et les hommes se demandant comment le prendre. Ce sera par séries que les blancs vont tenter de le surprendre, mais Scipion à du moral et des ressources pour cela, Sans faiblir, il fait merveille, ne lâchant rien, répondant à tout avec puissance, un régal ! Pour les derniers tours de sa première ficelle, il aura droit à l’assaut des hommes mais il va se surpasser avec bravoure, agressivité et finitions.

Course de sa vie, ou immense promesse d’une carrière à venir ? Attendons de voir. En tout cas ce jour, ce fut superbe ! Il rentre une ficelle.

Garlan (Beaumelles)

Il sort, se place immédiatement à côté du toril, près de son pélot, et va attendre de longues minutes. Les provocations se font au compte-goutte et lui place ses anticipations. Quand les hommes s’organisent un peu, il se montre moins à l’aise sur les séries. Mais dominateur il ne cède sa première ficelle qu’à la quatorzième (1300 €) et rentre la seconde.

Marcias (Fabre-Mailhan)

C’est un Mailhan, et donc on y retrouve bravoure, anticipation mais aussi une présence à la barrière en conclusion. Il va se battre admirablement et ce durant ses douze minutes de course sans pause ni temps mort.

Brutus (Lautier)

Les hommes sont fatigués, et lui n’aura pas le travail nécessaire pour s’exprimer. Il aurait du sortir plus avant. Ce qu’il a manqué, c’est surtout du rythme dans le travail. Bouche fermée, il rentre une ficelle.

Pourpier (Saumade)

S’il est une course où un 7ème n’est pas nécessaire, c’est bien celle d’aujourd’hui. Avant lui Brutus avait souffert d’un manque de travail, lui (hors points) sera de trop.

 Emile Grande

 
 
   
 
   
   
   
   
 
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A propos de l'auteur :

Guy Roca