Vauvert
Jeudi 5 mai 2016
Cette course du concours d’Abrivado est souvent le sommet de la saison Vauverdoise, cette année la belle affiche d’origine a été amputée de ses deux principaux éléments : Ratis et Gréco. Difficile de remplacer deux cocardiers des meilleurs si non « les » meilleurs. Et, ce fut hélas le cas. Et, le nombreux public s’est retiré déçu…
En piste, ils sont 9 raseteurs + 5 tourneurs. A gauche : Four, Favier, Allam, Poujol, Martin, et à droite : Auzolle, Katif, Belgourari et Mascarin. Le travail intense sera pour Katif et la qualité pour Belgourari.
Marcias (Fabre-Mailhan)
Un premier pas très coopératif, beaucoup de refus et manifestement peu d’envie. Il perd très rapidement rubans et première ficelle, mais il avait décidé de garder la seconde et fera tout pour. A savoir, répondre très peu aux sollicitations. Une seule action véritable. Ce sera sur Auzolle. Un Carmen très généreux.
Ivanhoé (Blatière-Bessac)
Après ses cinq minutes « traditionnelles » de course à pied, il se calme et accepte volontiers de se donner, droite-gauche, y compris avec de timides finitions. Il garde sa seconde ficelle et sans avoir fait une course d’anthologie, lui, n’aura pas droit à la générosité du président et rentrera en silence.
Vincent (Aubanel-Baroncelli)
Il a du punch qui, associé à un très bon placement, va lui permettre de belles et puissantes répliques. Il va effectuer une excellente prestation de cocardier « classique » comme on aimerait en voir plus. Il garde une ficelle.
Aïoros (Les Beaumelles)
Cocardier très compliqué – les points sont doublés – qui, cornes pointées, enferme ses adversaires. Il « envoie « , lire par là qu’il » testège avec ses cornes « , ce qui donne peu de possibilités aux hommes de mettre la main sans gros risques. Sans jamais subir, il garde ses ficelles intactes.
Margasse (Rambier)
Un superbe taù et comme tel, il aura un comportement irrégulier ,tantôt venant très fort et fracassant les planches comme sur Belgourari ou Poujol, tantôt, laissant un peu passer. Du spectacle, mais en pointillé… Il garde une ficelle.
Icare (Paulin)
Cinq bonnes premières minutes, où il vient volontiers et termine aux planches. Mais rapidement, il s’éteint et sa fin de course sera monotone ; même s’il rentre ses ficelles.
Jazz (Hervas) Hors Points
Il jouit d’une réputation de barricadier, mais, comme tel, ce n’est pas tous les jours fête. Et, aujourd’hui fut une journée sans. Peu de motivation, une tenue qui trahissait son manque d’envie, quelques timides finitions et il perd sa première ficelle à la sonnerie.
Emile Grande
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Avant-course Jeudi 5 mai 2016 par Vauvert-plus
A propos de l'auteur : Guy Roca
