Vauvert
Dimanche 27 septembre 2015
Espérons pour les vignerons vauverdois que leur récolte sera meilleure que leur trophée. Devant peu de spectateurs, cette édition 2015 a manqué d’ingrédients pour que le cru soit de qualité. Les taureaux d’abord ont semblé manquer de jus, seuls Jourdan, Ciceron avaient du jus, nous y ajouterons Diogène qui en premier a bénéficié du peu de fraicheur et de motivation des hommes. Les raseteurs, en fait, ont été le vrai problème de cette course. L’absence de Cadenas a pesé et si Dumont a totalisé, sans plus, Oufdil s’est retiré à l’entracte sans explications, Miralles a beaucoup couru pour rien, Cano et Sabot très discrets, Poujol et Zbiri n’ont pas apporté grand-chose. Seul Martin fut entreprenant. Devant une telle défaillance, difficile de dire si les taureaux ont couru à leur juste valeur.
Diogène (Fabre-Mailhan)
Il débute lentement, puis au fil des minutes se prend au jeu d’autant que les hommes et en particulier Zbiri et Martin le travaillent bien. Un bon premier qui rentre une ficelle.
Elégant (Lautier)
Il fera le strict minimum qu’on lui demandera, et comme on lui demandera peu, ce sera maigre. Il est vrai qu’un coup de tête dissuasif complique les choses. Il rentre ses ficelles.
Attila (Les Baumelles)
Délaissé, il garde ses rubans dix minutes et rentre ses ficelles sans avoir eu à forcer. A revoir plus travaillé.
Jourdan (Nicollin)
Il va secouer la torpeur qui avait envahi les gradins, ne lâchant pas les planches avec des répliques de plus en plus puissantes. Il va nous régaler face à Martin par exemple. Certes, il n’est pas dangereux car il ne finit pas, mais il a d’autres atouts et pas des moindres. Une prestations allant à «mas» au terme de laquelle il garde une ficelle.
Vauban (Paulin)
Il sort plein de bonnes intentions, se soulève à deux ou trois reprises puis lui comme les hommes arrêtent leurs efforts et même s’il perd ses glands, il rentre sa cocarde.
Ciceron (Cuillé)
Magnifique tau qui durant cinq minutes va en imposer. Enfin les hommes s’entendent et lui imposent une longue série qu’il honore avec brio passant la corne à l’arrivée quand il ne se soulève pas. Mais c’est un tau et on sent que la série a fait mal. Cela se confirmera par la suite où à chaque série il finit par décrocher. Il a tout de même le dernier mot puisqu’il rentre ses ficelles.
Ajax (Occitane)
Fini le barricadier fou qui cassait tout sur son passage. Certes, il va encore malmener quelques planches en début de course, mais au fil des minutes dès que les hommes coordonnent un peu leurs efforts, il répond à tout mais s’assagit pour ne passer que la corne en conclusion. Hors points, il ne fait que dix minutes et c’était bien suffisant. Rentre ses glands.
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