Ratis grimpe encore dans les sondages…

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L’affiche était belle, et le nombreux public qui remplissait les arènes a dû se féliciter d’avoir fait le déplacement.
On commença par une superbe avant-course quand Renaud Vinuesa, ses juments et Valentine Lemercier, magnifique et talentueuse soprano, enchantèrent le public.
La capelado, dans ce cadre, pris une autre dimension.

Nous vécûmes ensuite une première partie moyenne, avant de vivre un grand moment avec la seconde.

C’est rare, mais quand c’est le cas il faut le souligner, les hommes n’ont rien à se reprocher même si tous n’ont pas été au même niveau.
A gauche nous avions : Ouffe, Favier, Aliaga, Errik et Poujol.
A droite : Allouani, Bruschet, Chekade, Cano et Auzolle.
Cinq tourneurs complétaient l’équipe.

Auzolle se montra moins présent que dimanche dernier, Bruschet fut très entreprenant alors qu’à gauche Aliaga fut excellent, Favier travailleur comme Errik, alors que Poujol distilla de très beaux rasets mais avec parcimonie.

Quant aux cocardiers, nous retiendrons surtout les trois de la seconde partie où Brutus retrouva son lustre, Horatio et sa magie de l’anticipation et Ratis qui sera encore époustouflant, mais, attention à l’overdose !!!

Coyote (Caillan)
C’est un rude, il faut y rentrer dedans, voire y monter dessus pour qu’il réagisse. Trop c’est trop…la cocarde d’or lui fera du bien !

Escamillo (Raynaud)
Beaucoup de bravoure, physiquement il assure, mais trop de fautes de placement le rendent vulnérable. Il prend une rouste, certes avec brio, mais une rouste quand même. Sept minutes et retour au toril.

Pavoun (Vinuesa)
Lui aussi est vaillant, mais pour éviter que l’étau ne se resserre, il court…il court. Volonté certes, une belle action sur Poujol, mais c’est brouillon et seulement onze minutes.

Brutus (Lautier)
Sa dernière sortie ne fut pas à son avantage (à Vauvert), aujourd’hui ce fut du grand Brutus. Placement, déplacements, bref superbe tenue et avec ça très réactif ne laissant rien passer, avec, cerise sur la gâteau, quelques grosses finitions à droite. Garde sa seconde ficelle.

Horatio (Cuillé)
Superbe taureau qui prend position près du toril et annonce la couleur : venez me chercher !
C’est ce qu’essaieront de faire Allouani, Bruschet et Aliaga, tous se faisant enfermer par de puissantes anticipations. Celle sur Aliaga avec poursuite sera un moment fort de la course. Il finit très fort, garde ses ficelles et rentre avec l’ovation du public.

Ratis (Raynaud)
Trois semaines après sa fabuleuse sortie Vauverdoise, Ratis pourtant très sollicité va encore faire grimper sa côte. Le taureau semble tirer profit de ses sorties précédentes car il s’améliore, notamment dans la gestion de sa course. Il sait maintenant baisser la tête pour faire comprendre qu’il lui faut un moment de récupération. Car il lui en faut compte tenu du rythme, des coups de butoir plus forts les uns que les autres. Aujourd’hui il sera admirable de combativité, de tenue, de finitions, bref complet ! Le cocardier complet, aussi son quart d’heure terminé avec une ficelle à 1400 €, le public debout et Carmen le raccompagnèrent au toril. Encore un grand moment vécu dans ces arènes Graulenne.

On termina avec Gaia de Chaballier. La cocardière fit en quelques minutes étalage de sa qualité. Combative et barricadière, elle termina bien cette course.

   Emile Grande

 
 
 
 
 
 
 
 
 
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A propos de l'auteur :

Guy Roca