Une magnifique veillée calendale

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Une salle Mistral copieusement garnie, un public conquis d’avance, un programme éclectique et alléchant, il n’en fallait pas davantage pour faire de cette veillée calendale un des moments mémorables de l’année qui s’achève.

Dominique Laporte, la présidente de Sian d’aqui, et Annelyse Chevalier, professeur de provençal, ont tour à tour déroulé le programme, présenté l’association, véritable « escolo en lengo nostro » ainsi que la traditionnelle Table calendale et ses treize desserts.

En première partie, les élèves du cours de provençal ont enchaîné les répliques dans la langue de Mistral, improvisant une savoureuse revue de presse ou encore un pittoresque examen professionnel.

 
 
 

Après l’entracte, François De Luca a présenté et projeté son film sur la vie de Frédéric Mistral, réalisé spécialement pour le festival du film taurin de Saint-Geniès-de-Malgoirès.

La soirée s’est poursuivie avec des extraits de Mireille, l’opéra de Charles Gounod.

La soprano vauverdoise Chantal Bastide, invitée d’honneur, a repris le rôle-titre qu’elle a interprété de nombreuses fois. Entourée de trois talentueux artistes, Chantal et ses camarades ont été longuement ovationnés.

Présentation en provençal de l’œuvre inspirée du poème de Frédéric Mistral : Mirèio, accompagnée d’extraits musicaux de la partition de Gounod par Michèle Voisinet, Pianiste et Chef de Chant de l’Opéra Bastille.

Chœur d’entrée des magnanarelles, suivi par le chant O Magali avec les voix de Sian d’aqui.

Chrystèle Fritz, mezzo, Jean-Pierre Torrent, ténor, et Chantal Bastide ont interprété en soliste « Voici la saison Mignonne », « Anges du Paradis » et « Voici la vaste plaine » (Air de La Crau).

Chantal Bastide et Jean-Pierre Torrent ont unis leurs voix dans le célèbre duo : « La brise est douce et parfumée » et dans le final Acte 5 : « Sainte ivresse ».

L’hymne provençal, La Coupo Santo, chanté par toute la salle a clôturé cette superbe veillée calendale.

 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

Laissons à Elvire le mot de la fin.

A l’an que ven se sian pas mai que siguen pas men !
A l’an qui vient, si nous ne sommes pas plus, que nous ne soyons pas moins !

 

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A propos de l'auteur :

Guy Roca