Le stage de jazz a fêté ses vingt ans

Vingt ans et pas une seule fausse note. Le stage de jazz de l’école de musique de Petite Camargue qui s’est déroulé du 7 au 13 juillet 2014 n’a pas failli à sa réputation.

Venus des quatre coins de la France, les 34 stagiaires qui ont participé à cette vingtième édition sont repartis enchantés. Les ateliers et cours de groupes pour tous niveaux et tous instruments étaient animés par les pointures du jazz, Bruno Angélini (Piano), Denis Leloup (Trombone et cuivres), Christophe Marguet (Batterie), Gérard Pansanel (Guitare), Guillaume Séguron (Basse et contrebasse), André Villéger (Saxophone, flute et clarinette). La crème de la crème qui répond toujours fidèlement à l’invitation du directeur de l’organisation, Philippe Guyon.

Du plus jeune, Timon (12 ans), pianiste, au plus âgé, Gérard (70 ans), guitariste, tous ont pu s’initier, se perfectionner,… bref, travailler en prenant du plaisir.

Assez peu présentes dans le monde du jazz (seulement 8% des musiciens de jazz sont des musiciennes), les 6 femmes instrumentistes n’ont pas été les dernières à apprécier aussi bien le contenu pédagogique que la bonne ambiance du stage.

Isabelle, 40 ans, cadre en entreprise en région parisienne, saxophoniste :

Je trouve le stage très intéressant. Les professeurs sont tous extrêmement compétents sur leur instrument et font preuve de beaucoup de pédagogie. Chacun peut trouver tout ce qui l’intéresse. Personnellement, je souhaite me perfectionner sur l’instrument et chercher aussi un travail d’improvisation. On arrive tous avec un bagage différent. On a tous des choses à grappiller à droite ou à gauche qui vont nous aider par la suite.

Sophie, 44 ans, professeur de musique dans le secondaire à Lyon :

C’est la première fois que je participe au stage. Je suis pianiste et je viens pour me perfectionner. J’ai suivi une formation classique au conservatoire. Je joue le plus souvent seule, je compose aussi.

Je viens pour mon plaisir, pour découvrir des choses mais surtout pour me perfectionner. Et puis rencontrer d’autres musiciens, jouer en groupe. C’est toujours hyper enrichissant. Et, je reconnais que ce stage est vraiment très complet. Dans les stages, on rencontre souvent de très bons musiciens mais pas toujours d’aussi bons pédagogues. Et ça, c’est essentiel. Bruno Angelini qui dirige la classe de piano est à l’écoute, il s’adapte à chaque situation. Il répond vraiment à nos attentes. C’est rare.

Pour moi, le jazz, c’est la liberté du jeu et en même temps c’est un langage qui est très complexe. C’est découvrir un autre univers, un autre langage, complètement différent du langage classique. Moi, ça m’apporte beaucoup de choses.