Durs, durs les cocardiers !!!

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Mauguio
Dimanche 10 août 2014

Il est bien rare de voir ces arènes si bien garnies, même pendant la fête locale. C’était pourtant le cas aujourd’hui, hélas le résultat s’avèrera décevant, à l’encontre du Carmen général accordé par le président de course. Les hommes (Allouani, Outarka, Katif, Auzolle,  Allam, Four, Ouffe et cinq tourneurs) sont à féliciter pour leur travail compte tenu de la difficulté que représentaient des cocardiers pas forcement bons, mais difficiles, durs et pas toujours coopératifs.

D’ailleurs, dès le premier, Regain, Sabri Allouani reçoit une pointe au bras qui lui gâchera sa course et notre plaisir. Tous ces hommes ont mouillé le maillot et raseté dans des conditions très difficiles.

Regain (Les Beaumelles)
A tendance à s’écarter des planches et à un coup de tête très dangereux au contact. Les hommes hésitent à mettre la main et Allouani recevra une pointe au bras droit. Il garde ses ficelles.

Jupiter (Lautier)
Lui aussi s’écarte des planches mais acceptera de belles séries. Ce sera donc rapide, huit minutes, sans convaincre.

Vincent (Félix)
Lui par contre se « cale » à la planche où il attend les provocations. Son point fort, l’anticipation qui fera avorter de nombreuses tentatives des hommes. Mais au fil des sorties, il compense le poids des ans par un coup de tête qui rend dangereux toute approche, il rentre donc ses ficelles.

Lebrau (Cyr)
Sa tendance naturelle est de s’écarter des planches, voir même aller se positionner au milieu. Mais sollicité, il accepte de belles séries qu’il vient conclure cornes pointées à la planche. Lui aussi garde ses ficelles.

Sugar (Saint-Gabriel)
Avec son excellente tenue, il est très dangereux à la finition car ses imposantes cornes vont très loin au-delà des planches. La première ficelle va faire monter le rythme car les primes montent aussi, et c’est Four qui la lève à 530 €. Beau final, et rentre la seconde.

Dubonnet (Ricard)
Il va longtemps courir au ras des planches, rendant le travail très difficile. Quand il s’arrête, nous sommes au-delà de la mi-course, il est fatigué et aura du mal à réagir. Quelques bonnes finitions sur Katif et Ouffe et rentre ses ficelles.

Emile Grande   Emile Grande

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A propos de l'auteur :

Guy Roca