Vergèze
Samedi 13 septembre 2014
Dans le cadre de la fête des vendanges, il nous était proposé une complète des manadiers locaux Blatière-Bessac. Il faut reconnaitre que le lot d’aujourd’hui fut très intéressant à bien des points de vues avec des style différents, tous dans la droite lignée de la race des Iscles.
Si certains, plus aguerris, manquèrent de travail tel Césarion ou Frelon, d’autre bien que plus jeunes mais plus « rudes » figèrent les blancs tel Vergézois, enfin les autres plus volontaires, eurent la chance d’avoir des blancs débridés et réalisèrent de belles prestations comme Oradour, Gallo et surtout Mécano.
Ces blancs, douze au total (8+4), tirés par un excellent Belgourari contribuèrent au succès de la course, mais manquèrent parfois d’esprit combatif… Outre Belgourari, nous y trouvions : Soler, Guyon, Montesino et Fougère, à droite, Sanchez, Gougeon, Clarion, à gauche.
Oradour
Il faudra attendre cinq minutes pour le voir s’intéresser au combat. Enfin, il se place et en fonction de son handicap visuel vont se succéder des actions de plus en plus percutantes. Il en veut et à gauche que ce soit sur Gougeon ou sur Sanchez il termine fort à la planche. Excellent quart d’heure et rentre une ficelle.
Vergézois
Il a une gestion de l’espace machiavélique, provocatrice, grande virée pour désorganiser les blancs et revient se placer au toril. Dommage, qu’il exige beaucoup, trop parfois, des hommes pour déclencher sa réplique. Mais quand c’est le cas, attention, il y a le feu jusqu’à la planche où il ne faut pas s’oublier.
Ignorant les gauchers, les droitiers finissant par jeter l’éponge, il rentre ses ficelles intactes.
Césarion
Calme, sérieux, méticuleux, il a une expérience et un niveau que n’ont pas ses adversaires. Il fera tout ce qu’on lui demandera et bien, mais il peut faire beaucoup plus et l’a montré à de nombreuses reprises. Dominateur, il rentre ses ficelles intactes.
Frelon
En voilà un autre dont la place est au niveau supérieur. Sa tenue et ses déplacements le mettent à l’abri de la pression. Mais quand le rythme monte, on sent qu’il en a sous les sabots, mais il ne pourra pas tout donner par manque d’opposition. Quatre superbes actions et il rentre une ficelle.
Gallo
Volontaire, mais sans difficulté majeure il va résister douze minutes. Si sa prestation manquait un peu de brio, on le doit aussi aux hommes qui n’ont rien fait pour qu’il s’exprime, notamment, en le rasetant sur un faux rythme.
Mécano
Un quart d’heure de très haut niveau, quasiment un sans-faute et alliant tout ce qu’un cocardier doit avoir. Sa tenue d’abord : irréprochable, sa bravoure et pour lui on peut parler de noblesse car il ne renoncera jamais, sans exception il rendra coup pour coup, de plus, il avait envie car les actions étaient puissantes et s’il ne se montrera pas finisseur au sens barricadier du terme, ses finitions seront tout de même très dangereuses. Avec M. Belgourari il vont former un duo extraordinaire. Il rentre une ficelle.
Oméga
En supplément, ce jeune cocardier a affiché de belles qualités en devenir. Beaucoup de sang, le sens du placement, hélas souvent en contre piste il finit par se coincer la corne droite à la porte du toril et y laisser l’enveloppe…
A revoir
Emile Grande
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A propos de l'auteur : Guy Roca
