Bayle (Vinuesa) met la barre très haut pour le Trophée de la mer

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Le Grau du Roi
Dimanche 14 septembre 2014

Retardé d’une semaine, la fête du Grau et son trophée de la mer débute fort avec cette course qui aura satisfait les ¾ d’arène avec notamment la prestation de Bayle, d’autant plus que les autres ont contribué au succès de cette  première journée.
Comme ont contribué les treize hommes en blanc (4 tourneurs + Allouani, Outarka, I. Benafitou et Belgourari, à droite, Ouffe, N. Benafitou, Rassir, Oleskevich et Errik, à gauche). Si tous sont à féliciter, une mention spéciale pour M. Belgourari, I. Benafitou et S. Rassir.

Daniel Siméon a encore innové. En effet, on avait longuement parler du fameux cercle à environ 6 m des barrières au-delà duquel les cites étaient interdits, et bien, il l’a mis en pratique. Tout c’est bien passé, il est vrai qu’avec l’équipe d’aujourd’hui même sans cercle tout se serait bien déroulé.

Jivago (Blatière-Bessac)
Sa mobilité va donner un caractère brouillon à sa prestation, mais bien consenti près des planches et surtout à gauche, il va nous offrir de superbes finitions dont certaines très engagées allant chercher l’homme très haut. Sans temps mort et avec du rythme, il gardera ses ficelles faisant un très bon premier.

Pélican (Nicollin)
Durant 8 minutes, il va être victime de sa vaillance et de sa franchise, recevant une quantité importante de cites. Puis seconde ficelle, légères anticipations et coup de tête au contact feront qu’il aura moins la pression et aura une fin de course plus calme. Il rentre sa seconde ficelle.

Bendor (Ricard)
Il se tient à la planche et ne la lâche pas. S’il ignore totalement les droitiers, il se donne mieux à gauche et notamment sur Rassir qui sera son principal adversaire et à qui il doit ses quelques belles actions. Mais ce sera bien insuffisant et il rentre ses ficelles.

Bayle (Vinuesa)
Le classique par excellence, de ceux que l’on aimerait voir un peu plus dans nos pistes. Une tenue exemplaire, des réactions puissantes jusqu’à la planche où il se montre toujours très dangereux. Le rythme sera intense, sans ralentissement aucun et, lui, ne faiblira pas enchaînant les séries, les enfermées et poursuites en particulier sur Belgourari qui lui donne toutes ses chances à chaque site. Un quart d’heure époustouflant de combativité et de domination et qu’il va être difficile de concurrencer dans les deux prochaines journées… Il rentre ses ficelles sans difficulté.

Apparicio (Rouquette)
Prestation vaillante d’une grande intensité, tout au moins durant une moitié de course car après, aux ficelles, il se montrera moins volontaire. Rentre ses ficelles. Une fois encore M. Belgourari sera celui qui lui permettra de sortir de l’ordinaire.

Talleyrand (Joncas)
Une première partie où la vaillance de l’élevage se retrouve et ça va aller très vite. Chose plus rare chez les Joncas, il lui arrive de venir conclure à la barrière.
Ensuite, aux ficelles, son coup de tête calme l’ardeur des hommes et sa course va un peu s’enliser. Il cède sa première ficelle à la dernière minute.

Milhaudois (Lagarde)
Il semblait parti pour ne pas durer longtemps. A la 4ème,  on attaque la seconde ficelle, puis petit à petit il se reprend, se déplace bien pour moins subir et va nous offrir de gros engagements au-dessus des planches tel celui sur Errik : monumental ! Hors points, il fait dix minutes et rentre sa seconde ficelle.

Emile Grande   Emile Grande

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A propos de l'auteur :

Guy Roca