Le Grau du Roi
Dimanche 22 septembre 2014
Fin de la fête et seconde journée du trophée de la Mer (la course de jeudi avait été annulée), et sans surprise, c’est le taureau Bayle de Renaud Vinuesa qui gagne pour sa course de dimanche dernier. Par contre côté raseteur, l’incertitude ne se dissipera qu’au dernier taureau et à la dernière ficelle. En effet, Medhi Belgourari reprend l’avantage et gagne à l’arrachée devant Ilias Benafitou.
Pour la saison, le prix revient au taureau Ulmet de Jean-Claude Blanc.
Arènes encore combles, superbe succès pour Daniel Siméon à qui son équipe très soudée offrira un cadeau et des fleurs à la capelado, moment d’émotion garanti.
Ils sont dix (+ 2) : Belgourari, Auzolle, Rey, I. Benafitou, Sanchiz, Outarka, Rassir, N. Benafitou, Fouad et Martin.
La qualité du travail sera parfois sacrifiée à la compétition, dommage…
La « chose » dépassant le cadre du Grau du Roi, nous ne pouvons rester muets sur le remplacement de Daniel Siméon comme directeur des arènes. Quel que soient les raisons, que j’espère bonnes…, le départ de Daniel pourrait avoir de lourdes conséquences sur la qualité des courses et en tant qu’aficiouna, on se doit d’en informer les nouveaux responsables. Le Grau du Roi doit rester ce haut lieu de la course camarguaise que Daniel Siméon en a fait.
Boer (L’Occitane)
Ce sera un premier de luxe car non seulement il fait courir les hommes, ne cède pas un pouce de terrain, bref, il domine, mais en plus il y mettra la manière avec de superbes poursuites et finitions. L’enfermée sur Rey fut un monument. Il rentre une ficelle.
Lebrau (Cyr)
Il va poser d’énormes problèmes aux hommes de par sa tenue, ses anticipations et sa vitesse. Il calme les hommes qui ne savent plus comment l’aborder, et s’il rentre une seule ficelle, nous aurions pu voir beaucoup plus si les blancs avaient osé.
Pegoulier (JC Blanc)
Sans tenue de piste et sans guère de conviction, il gagne le centre et fort heureusement ça ne dure que douze minutes.
Valmont (Lautier)
Avant sa sortie, Janine Lautier et son petit-fils Mathieu seront honorés en piste.
C’était ses adieux à la piste (15 ans). Valmont aura donné beaucoup à la course camarguaise car régulier, sérieux et dangereux, il aura marqué ces dix dernières années. Un hommage bien mérité… Et merci !
Gregau (Gillet)
Si on lui avait demandé son avis ce matin, il serait resté aux prés…
Très rapidement par son comportement il fait clairement comprendre qu’il n’a pas envie de se battre. Aussi le quart d’heure sera longuet…
Erasme (Cuillé)
Lui, par contre, a envie et a les moyens. Toujours près des planches, disponible, il ne refuse rien. Il est vrai qu’à gauche avec les cites de Rassir et de Martin, il boit du petit lait. Dans un rythme d’enfer, il faibli en fin de course mais sauve sa seconde ficelle.
Chico (Lautier)
Il nous avait habitués à beaucoup mieux. Aujourd’hui était un jour sans pour lui, bien que par moment il enfermera Belgourari avec arrivée chaude à la barrière. Mais on le sentait moins concerné que d’habitude et il s’écarte des planches pour laisser passer. Il rentre une ficelle.
Coti Chiavari (Chaballier)
Ce jeune cocardier (5 ans) va admirablement finir la course. De la bravoure à revendre, il monte d’intensité au fil des minutes enchainant les finitions. 7 minutes dignes d’un « grand », puis il faibli un peu et termine ses dix minutes avec ses ficelles.
Emile Grande
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A propos de l'auteur : Guy Roca
