Sommières
Dimanche 28 juin 2015
Plus d’une heure avant l’heure… c’était plein !
Le vent venait de tomber, et malgré le Vidourle tout à côté, la chaleur était insupportable.
Une telle canicule a forcément eu des conséquences sur les acteurs de la course et sur le public qui, « endormi » par les 37 degrés, a eu du mal à réagir. Pourtant l’inusable Allouani, le prodige Katif, le stylé Belgourari ou le gladiateur Aliaga ont fait parfois plus qu’il n’était « raisonnable » de faire en prenant des risques, de gros risques. Les autres raseteurs, Bouhargane, Bruschet, Outarka et les cinq tourneurs ont aussi mouillé le maillot.
Les taureaux aussi ont dû souffrir de la chaleur car le rendement ne fut pas excellent, et même Garlan nous la joua à l’économie. Bref, le chaudron a bouilli de l’extérieur…
Loubard (Cuillé)
Il n’a plus rien à apprendre, il connait toutes les ficelles et ne sera jamais submergé. Meilleur à gauche, mais manque d’adversaires, il complique les choses pour ses adversaires avec un sérieux coup de tête au contact. Il rentre ses ficelles sans forcer.
Monroe (Bon)
Il en impose de par son gabarit et son armure, se tient parfaitement, et les cinq minutes de ses rubans seront de qualité. Le rythme tombe aux ficelles, puis repart de plus belle et lui fais face avec brio et de belles finitions. Il rentre sa seconde ficelle.
Pharmacien (Cuillé)
Un vrai marathonien ! Il ne s’arrête pas et va donc se fatiguer et surtout susciter de mauvais rasets. Aux ficelles et en fin de course, fatigué, il va enfin s’arrêter et devoir faire face. Il le fait mieux à droite et surtout sur Bruschet, mais il laisse aussi passer. Il rentre ses ficelles.
Garlan (Les Baumelles)
Cette piste de Sommières n’est pas celle qu’il affectionne le plus. Dès sa sortie, il se cale devant le toril et commence le jeu du chat et de la sourie, j’y vais j’y vais pas…Dommage qu’il n’ait pas facilité le travail des gauchers. A droite, les volontaires existaient mais préparer Garlan pour un raset est toute une affaire. Pas trop près, pas trop loin, il faut qu’il lève la tête et qu’il regarde le tourneur, puis quand le raseteur s’élance, s’il rentre trop : DANGER ! S’il s’écarte : Garlan boude…
A défaut de grandes anticipations, quelques belles séries et rentre sa seconde ficelle.
Dalloz (Cuillé)
Lui aussi va beaucoup courir et donc recevoir beaucoup de mauvais rasets. Il faudra attendre les deux dernières minutes pour que fatigué, il s’arrête et fasse face. Il rentre une ficelle.
Clodomir (Bon)
Franc mais mobile, sa course sera brouillonne. S’il saute souvent seul, il le fera aussi après l’homme.
De sa prestation sans grand relief, il sauve une ficelle.
Chambao (Bon)
En supplément et donc hors points, il ne fera que douze minutes. Il va faire plaisir aux friands de coups de barrière terminant ainsi avec gaité cette course. Il rentre ses ficelles.
Emile Grande
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A propos de l'auteur : Guy Roca
