Cette 83ème, un bon cru…

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Arles
Lundi 6 juillet 2015
83ème Cocarde d’Or

Contrairement à l’an passé, le soleil était là et même torride…
Une grosse demie entrée, une belle capelado et c’est parti pour l’enfer des taureaux et des blancs.
Maï  essuiera les plâtres et sera « renversant », une chance inouïe que la course se termine  sans blessé grave.

D’entrée, Zekraoui et Cadenas annoncent leurs intentions et jusqu’à la fin, la course se jouera entre ces deux hommes. Zekraoui prend rapidement le large mais Cadenas refait son retard à un point près, avant qu’au dernier taureau Zekraoui n’assure sa victoire. Avec eux deux, super actifs, on peut citer : Belgourari, Katif, Gleize, Aliaga (bien sûr) pour ne citer qu’eux.

Côté taureaux, Maï en premier s’en tire bien, comme Gavot, Angelo sera le moins actif, Daudet fera une course complète et brillante, Jivago plus relevée encore mais craque durant les cinq dernières minutes, Brutus s’en tire bien également et enfin Oscar sera brillant et dangereux mais le seul à ne pas tenir la distance.

Finalement, cette dernière édition restera parmi les meilleures.

Maï (Baumelles)
Il avait la lourde tâche d’ouvrir les hostilités, il le fera avec intelligence car se déplace bien et l’inconscience des hommes va lui permettre de « broyer » du blanc avec L. Alarcon d’abord, puis Khaled. Huit bonnes premières minutes puis fléchira un peu pour rentrer sa seconde ficelle.

Gavot (Pantaï)
Il fonce sur le tas durant ses rubans (7 à 8 minutes) puis se fixe au toril et sélectionnera sévèrement. Zekraoui fera moisson d’attributs et lui rentre sa seconde ficelle.

Angelo (Raynaud)
Il a compris que c’était un traquenard, et choisira l’ignorance. Il rentre ses ficelles.

Daudet (Fabre-Mailhan)
Avec la vaillance et la bravoure qu’on lui connait, plus un certain brio, il réalisera une course complète. D’un bout à l’autre il s’est battu, se déplaçant bien, se soulevant dangereusement. Une prestation éblouissante très justement ovationnée par un public conquis et le vote du jury. Il ne cède sa première ficelle qu’à l’ultime minute.

Jivago (Blatière-Bessac)
Le cocardier des Iscles va faire honneur à sa célèbre devise. Durant dix minutes, il se déplace bien et réplique à tout avec des finitions puissantes et très dangereuses (qui auraient méritées plus de fois la musique…). Mais dernier tiers de course, il jette l’éponge et se gardera. Il n’avait qu’une ficelle à défendre mais il la conservera.

Brutus (Lautier)
Si ce n’est pas un finisseur, il fera preuve d’une belle intelligence de course, en se déplaçant et trouvant des espaces où il peut se donner à fond. C’est avec lui que se jouait la cocarde d’OR ? Et avec les coupes de la cocarde et du frontal, Yossef Zekraoui assure sa première victoire.
Brutus, lui, rentre ses deux ficelles.

Oscar (Lagalère)
Malgré la « meute », il garde son calme, sélectionne un peu pour mieux se donner quand il le juge. Et le fera avec puissance notamment lors de ses finitions qu’il mène très haut et dangereusement. Certes dix minutes (seulement) mais dix fort belles minutes.

Emile Grande   Emile Grande

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A propos de l'auteur :

Guy Roca