Ils (les blancs) ont fait ce qu’ils ont pu, mais les cocardiers méritaient mieux…

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Le Grau du Roi
Dimanche 9 juin

Par un temps peu propice, cette course n’avait attiré qu’un tiers d’arène. Il est vrai que l’affiche, côté blancs, n’était guère alléchante et le résultat sera ce qu’on pouvait en attendre. Des cocardiers affûtés, prêts à combattre, mais des hommes limités, en capacité, car en nombre ils étaient 8 (+2). L. Auzolle s’est battu sans plus, Jockin, Roig, Miralles et Ilias Benafitou à droite n’ont pas apporté grand-chose, quand aux gauchers : A Benafitou, Mebarek et Oleskevich, ils furent quasi inexistants. Une seule ficelle de levée, c’est tout dire !!!

Bien sûr, D Siméon ne l’avait pas conçue comme cela, cette course, mais une série de blessures l’a réduit dans ses possibilités d’aligner une équipe digne de ce nom.

Les cocardiers, eux, ont affiché de belles possibilités et ce dans des registres très différents, sérieux comme Satix, Lino, Lebrau ou Bessoun, quand à Manrique il sera le dynamiteur du jour.

Satix (Daumas)
Taureau sérieux, vif, dangereux, qui aurait pu faire beaucoup plus. Quelques évasions par manque de travail et il rentre ses ficelles sans forcer.

Lino (Blatière-Bessac)
Lui aussi sera très appliqué, avec sa tenue parfaite et une préférence pour les gauchers ; hélas pas à la hauteur. De beaux enchainements, une belle finition sur Mebarek, alors que dominateur il rentre ses ficelles.

Lebrau (Cyr)
Il est rapide et met de la puissance dans ses répliques qu’il termine aux planches avec une corne conquérante. Ses accélérations feront du mal au moral de ses adversaires déjà peu entreprenants. Il ne concède que la coupe de sa cocarde à L Auzolle.

Ulysse (Blatière-Bessac)
Une place qui n’est pas forcément la sienne. Il aura du mal à répliquer car il a toujours un décalage. Il a la volonté, on le sent désireux de bien faire, mais le travail d’aujourd’hui ne lui permettra pas de faire mieux. Il conserve ses ficelles.

Bessoun (Guillerme)
Une pêche d’enfer qui va lui permettre d’effectuer une prestation sur un rythme très élevée. Non seulement il enchaine les séries, mais toutes ses répliques sont très appuyées et menées jusqu’aux planches où il passe la corne. Il sera le seul à céder une ficelle, mais excellente sortie.

Manrique (Blatière-Bessac)
Explosif est le terme qui convient, tant il fracasser les planches en passant au travers en conclusion de poursuites puissantes. Le vrai Blatière, avec un sang en ébullition qui a pétrifié les hommes. Trois méga-finitions (Auzolle 2 et Benafitou) où les planches explosent quand il passe au travers, ou lui va s’écraser contre le mur quand il passe au-dessus des planches.
Délaissé, il gagne un peu le centre ce qui fourni un bon alibi aux hommes pour ne pas le provoquer. Il rentre ses glands.

Utrio (St Gabriel)
Un septième totalement inutile, les hommes en avaient de trop avec six. 5 minutes et il retourne au toril.

   Emile Grande

 
 
 
 
 
 

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A propos de l'auteur :

Guy Roca