Le plein pour la finale du trophée de l’Avenir, millésime moyen.
Icare et Faure, l’avenir leur appartient.
Cela fait bien longtemps que les arènes Pescalune n’avaient pas enregistré une telle affluence.
Le matin, par 18 voix contre 7 à St Rémois, 1 à Mignon et 1 à Guépard, Garlan des Beaumelles était élu biou d’Or 2012 (il l’était déjà en 2011).
Après une mise en bouche assez sobre, la capelado se composait de onze raseteurs (Gaillardet, Gautier, Oudjit, Faure, Cano, Pradier, Favier, Aliaga, Martin, Fouad) et de quatre tourneurs.
Nous y retrouverons les travailleurs habituels, Aliaga, Favier, Cano, un peu moins Faure sauf en fin de course, mais surtout Martin à qui le public a fait une ovation.
Côté cocardier, deux pouvaient prétendre au titre, Horatio pour une course sérieuse et classique et Icare la brute barricadière. C’est ce dernier qui a eu les faveurs du jury, et qui est donc élu biou de l’avenir 2012.
Boer (L’Occitane)
Il court beaucoup, certains cites sont bien raccompagnés, d’autres moins. Au fil des minutes, fatiguées, il répond mieux mais il est au bout du rouleau. Il rentre une ficelle.
Colvert (Chauvet)
Pris d’assaut il va se battre durant trois minutes qui vont l’exténuer. Aux ficelles, il aura de la peine à assurer, mais de temps à autre de bonnes réactions et un final époustouflant qui sauve sa course et sa ficelle.
Marcias (Fabre-Mailhan)
Ce n’est pas un finisseur, mais comme un bon Fabre-Mailhan qu’il est, sa bravoure et le sérieux sont au RDV. Passé la dixième, il aura du mal à suivre et aura une fin de course difficile. Il garde ses ficelles.
Horatio (Cuillé)
Avec lui, le danger est permanent car depuis un placement exemplaire, ses répliques sont appuyées et les cornes toujours pointées. Avec son partenaire du jour, J. Martin, il vont nous servir des actions de rêve. Mais après Favier, il heurte violemment la barrière, accusera le coup et sa fin de course s’en ressentira. Il a mis le feu aux arènes, rentre son unique ficelle.
Scipion (Saumade)
Sa spécialité se sont les séries, interminables, appuyées, sublimes. Avec une belle finition sur Favier il apporte la note spectaculaire. Course sérieuse, et il garde une ficelle.
Ulmet (JC Blanc)
Il faut aller le chercher, mais attention il vient fort et conclue. Mais les hommes sont fatigués et la course baisse en intensité. Il prend donc le dessus et rentre ses ficelles.
Icare (Paulin)
Explosif ! Il sera explosif et les amateurs de coup de barrière, apparemment il y en a au jury, seront servis. Des actions puissantes très engagées que des hommes fatiguées ont du mal à assurer. Faure sera son « homme » et ils vont tirer un vrai feu d’artifice qui embrasera les arènes.
Une fin comme on en rêve souvent et que l’on a peu de fois.
Courrejau