La Pastorale de Gallician fait dans l’originalité

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Photo © Christian Lintzer

Soixante et dix participants costumés ont arpenté les rues de notre sympathique hameau de Gallician , de la Capitainerie du port de plaisance jusqu’en l’église de Gallician, par une douce température, la nuit tombante, le dimanche 22 décembre.

 4ème édition après plus de dix ans d’interruption de Pastorale à Gallician ; c’était en effet sous l’égide du Fan Club Régine Pascal que cet événement avait vu le jour au milieu des années 90 et plus exactement pour la Nativité de 1996. C’est encore Régine, notre ambassadrice de la Camargue qui ré-initiait encore en cette fin de première décennie du XXIème siècle la « Belle pastorale » dont la population du hameau se faisait encore l’écho nostalgique depuis plusieurs années…

 

Un substantiel public de noctambules  en cette fin d’après midi de décembre sous la lumière tamisée, issue des décorations illuminées de Noël arborant les rues de notre beau hameau, s’était donné rendez-vous pour suivre tout au long du parcours et apprécier les costumes originaux proposés par les acteurs de cette nuitée. Monsieur le maire, le sagneur, les chasseurs, pécheurs, le boulanger… et bien d’autres acteurs typiques de la vie locale vinrent compléter le tableau habituel d’une crèche vivante, qui prolongea sa scène en l’église de Gallician où habitués de la paroisse et non croyants vinrent combler les bancs pour participer à cette animation au grand bonheur de notre nouveau Curé.

Toutefois, pour cette année, compte tenu de la précocité de la date du 22 décembre, point de messe il n’y eut, car le petit Jésus n’étant pas né, il fallut improviser un autre scénario avec la complicité du prêtre. Ce fut donc une histoire à raconter que nous proposa Régine, celle de la Pastorale des santons de Provence racontée par un ange (à défaut du petit Jésus), une conte raccourci pour la circonstance, celui de cinq ou six santons dont « boufaréou », « Vincent » et « Mireille » les amoureux de Camargue, « Roustido » le papa de Mireille, homme riche, qui semble t-il ne voulait pas de Vincent, le « boumian » ou bohémien-gitan voleur et « le gendarme » qui essaie de l’attraper… Bref, un conte qui  fît le bonheur des petits et des grands à voir le large sourire arboré par les uns et les autres et contribua à introduire, chose importante, un copieux apéritif de l’Amitié à l’extérieur de l’Eglise… tellement il faisait doux.

Une courte allocution de Régine Pascal clôtura l’apéritif en mémoire de Charlotte Landais et Marie-Claire Lossois, deux jeunes Gallicianaises disparues.

Un grand remerciement aux organisateurs, et aux bénévoles acteurs qui ont préparé cette belle  et soirée, contribuant ainsi à faire vivre Gallician.

 

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A propos de l'auteur :

Guy Roca