Des Nicollin braves et sérieux

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Saint-Laurent d’Aigouze
Dimanche 23 mars 2014

Seconde journée du printemps des royales organisé par le CT Lou Bandot, avec à l’ordre du jour les jeunes Nicollin, qui a connu un succès d’affluence (3/4 d’arène) et rendu une copie honnête.

Après un premier complet, peut être le meilleur, les autres sont allés en décroissant pour remonter le niveau au dernier.
Côté raseteurs, ils étaient huit, Zekraoui, Zbiri, Clarion et Marquis à gauche, Oudjit, Ortiz, Ibarra et Cadenas à droite. Le travail sera correct avec à la pointe de l’activité : Youssef Zekraoui.

Camarié
Un peu décousu au départ, mais rapidement il trouve ses marques, ses réponses sont puissantes, menées à  terme et souvent conclues dangereusement. Quand le rythme monte, il est totalement à l’aise et devient encore plus percutant. 15 minutes menées tambour battant et de très bon niveau, il rentre une ficelle.

Valen
Il n’a ni la tenue, ni la hargne, ni la finition du précédent sauf cette envolée sur Zbiri. De la bravoure cependant qui lui permet de tirer son épingle du jeu et de sauver une ficelle.

Insolent
Le niveau continu de baisser et si on lui lève sa vaillance, il ne reste plus grand chose. Une préférence pour les gauchers avec deux belles finitions sur Zekraoui et il s’incline à la 13ème.

Juvenal
Un tau de 7 ans dont le physique est superbe. On peut y ajouter une bonne tenue et les qualités s’arrêtent là. Il ne posera pas de problèmes à ses adversaires qui le renvoient au toril à la 12ème.

Saladin
Bravoure, préférence pour les droitiers qu’il met parfois en danger grâce à de belles anticipations, mais brouillon. Il ne résiste que 9 minutes.

Montago
Franc et puissant, il ne lui faudrait que des trajectoires rectilignes. Sa tenue de piste est très aléatoire et il n’apportera pas grand chose à cette course. Il ne passe pas le cap des huit minutes.

Mousquiou
Enfin avec lui nous allons retrouver un peu d’émotion. Durant cinq minutes, il impressionne ses adversaires en se jetant au-dessus des planches. Du sang, il en a et ça donne du rythme et de la consistance à sa prestation.
Puis, les hommes l’affrontent enfin et il se consacre au combat en piste. Tenue, rapidité, bravoure, les qualités ne manquent pas. Sorti 7ème, il ne reste que douze minutes mais elles furent belles et prometteuses. Il rentre ses deux ficelles.

   Emile Grande

 
 
 
 

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A propos de l'auteur :

Guy Roca