Petite Camargue : La communauté de communes présente son rapport d’activités

[smartad id='3' align='center']

A l’occasion de son conseil communautaire du 26 septembre 2018, la communauté de communes de petite Camargue (CCPC) a présenté un rapport d’activités 2017 dans un format plus lisible et plus attractif. Il reprend l’ensemble des services communautaires, leurs missions, leurs moyens, leurs réalisations et leurs projets à venir, avec une mise en page claire et pédagogique.  Tiré à seulement 100 exemplaires (afin de limiter les coûts), chacun peut le consulter  à l’accueil de la CCPC, dans les mairies ainsi qu’au format numérique sur le site de la CCPC.

Un rapport attrayant et instructif

Ce rapport d’activités, outre les missions,  compétences et projets qui y sont présentés, nous offre un organigramme, un trombinoscope ainsi que la description des commissions pour nous éclairer sur le fonctionnement de cette institution.

On y apprend notamment le prix de revient tout inclus d’un repas de la restauration scolaire (10,31 €). Mais aussi les chiffres clés en matière de gestion des déchets ainsi que toutes les réalisations comme par exemple la sensibilisation au tri sélectif dans les écoles. Concernant le développement économique, deux graphiques illustrent très bien le poids des entreprises dans chaque commune ainsi que les différents secteurs d’activités qui sont présents sur le territoire.

Le tourisme toujours au cœur des préoccupations

En effet, une convention de partenariat pour le déploiement de la stratégie « Grand Site Occitanie » sur la Camargue Gardoise (dont le vote avait été reporté lors du dernier conseil) a suscité à nouveau des discussions.

Ce Label « Grand Site Occitanie » nécessite le recrutement d’un chargé de missions dont le salaire est évalué à 50 000 €. La part demandée à chaque institution n’apparait pas équitable aux yeux des élus. La communauté de communes de petite Camargue doit supporter une charge de 16 000 €. Alors qu’elle ne s’élève qu’à 6 000 € pour Saint-Gilles ou 9 500 € pour Aigues-Mortes, des communes qui disposent d’un patrimoine architectural plus conséquent.

Une affaire à suivre car le conseil n’entend pas en rester là. Même si la CCPC veut bien participer, ce ne sera pas pour un tel montant.

Par ailleurs, la décision est officielle, un terrain situé à l’entrée d’Aimargues sera acheté au département  afin d’implanter un nouvel annexe de l’office de tourisme avec une Maison de Terroir, visant à capter les touristes qui vont vers la mer.

 

[smartad id='7' align='center']

A propos de l'auteur :

Guy Roca